Depuis quelques jours, plusieurs établissements pénitentiaires ont été visés par des attaques. Notamment celui d’Aix-en-Valence, mais aussi deux autres en région parisienne : Nanterre et Villepinte. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, est en déplacement, ce mardi 15 avril, au centre pénitentiaire de Toulon, touché par des tirs à l’arme automatique, pour soutenir les agents.

La grande porte métallique de ce centre pénitentiaire a été criblée d’une quinzaine de balles de Kalachnikov. Une mystérieuse inscription a également été inscrite à la bombe de peinture en forme de revendication : « DDFM ». Dans d’autres centres pénitentiaires, le sigle « DDPF » a été tagué. Selon certaines sources proches de l’enquête, elle pourrait signifier « Droit des prisonniers français »

Sous le choc, les surveillants pénitentiaires ont tout de même repris le travail mardi matin, au lendemain de ces attaques synchronisées. À Toulon, les faits se sont déroulés vers 00h40. Trois individus sont arrivés en voiture. Le premier occupant a tagué la porte avant qu’un second ne l’arrose à l’arme automatique

David Mantion, surveillant délégué UNSA à la prison de la Farlède, fait savoir que l’agent qui était en poste à la porte d’entrée principale « a eu très très peur ». « Il a pu regarder le véhicule et prendre la plaque d’immatriculation. Dès que ça a tiré, il s’est mis à couvert. Heureusement parce qu’une balle a ricoché et s’est logée dans une vitre. Les tirs de Kalachnikov ont traversé la porte. C’est la première fois que ça arrive sur le centre pénitentiaire de la Farlède. » Pour l’heure, aucune revendication de ces tirs n’a été faite. 

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