Des témoins ont indiqué à l’AFP que plusieurs milliers de personnes s’étaient rassemblées dans la zone frappée pour obtenir de la nourriture.
La Défense civile à Gaza a fait état de onze morts samedi dans des raids et tirs israéliens dans le territoire palestinien assiégé et dévasté par plus de 21 mois de guerre. Selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, quatre Palestiniens ont été tués dans une frappe qui a touché leur appartement dans le quartier al-Rimal à Gaza-ville, dans le nord du territoire.
Un couple a également été tué dans la même zone lors d’un bombardement, a-t-il ajouté et un autre habitant «après que les forces israéliennes ont ouvert le feu sur des personnes attendant de l’aide humanitaire» au nord-ouest de Gaza-ville. Des témoins ont indiqué à l’AFP que plusieurs milliers de personnes s’étaient rassemblées à cet endroit pour obtenir de la nourriture. Abou Samir Hamoudeh, 42 ans, un de ces témoins, a affirmé que l’armée israélienne avait ouvert le feu «lorsque les gens ont tenté de s’approcher du point de distribution» situé près d’un poste militaire.
Dans un communiqué, l’armée israélienne dit avoir «frappé plus de 100 cibles terroristes dans la bande de Gaza» durant les dernières 24 heures. Les restrictions imposées aux médias par Israël qui assiège Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, et les difficultés d’accès à plusieurs zones empêchent l’AFP de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.