« Minot de la rade », « pitchoun au grand cœur » ou encore « marin d’eau douce »… Ce sont les petits messages comme autant de clins d’œil que la marque Mistralou affiche sur ses t-shirts et autres sweats destinés aux bébés.
Le concept, on le doit à un jeune couple de trentenaires. Lucile et Adrien ont grandi au Pradet et à Hyères, ils ont fait leurs études à Toulon. Dire qu’ils sont attachés à leur Sud natal est presque un euphémisme. Et c’est cette envie de mettre en lumière le territoire qui se concrétise avec Mistralou.
« Nous réfléchissons à cette idée depuis plus de six mois. Et c’est la naissance de notre fils qui nous y a menés », commence Adrien. Les jeunes parents cherchent des vêtements sympas pour leur minot. « Nous voulions de petites références à notre région. Dans l’esprit de ce que peuvent faire les marques Natif ou Sudiste mais en version bébé. »
Le couple ne trouve pas. Et comme on n’est finalement jamais mieux servis que par soi-même, il décide de se lancer.
Le concept
L’idée donc, c’est de proposer une mini collection de vêtements pour bébé de la taille 0 jusqu’au 36 mois. Trois produits sont disponibles: un body, un t-shirt et un sweat. « On a choisi des couleurs plutôt neutres entre le crème et le bleu. Avec, à chaque fois, un petit message référence. »
Outre par ces inscriptions, la marque d’Adrien et Lucile entend aussi se distinguer par la qualité du produit. « Nous avons placé la marque dans le segment plutôt haut de gamme, précise le jeune homme. L’idée était de proposer à nos clients de la qualité avant tout. Notre fournisseur de tissus est Belge. Son coton bio vient du Bangladesh. Nos finitions sont soignées. Nous imprimons ensuite les motifs à Montpellier. Au final, les vêtements Mistralou ont quatre certifications. »
Où trouver Mistralou?
Pour l’instant, les vêtements sont vendus sur le site internet de la marque. Mais le duo d’entrepreneurs s’est aussi installé sur des marchés de créateurs. Ce vendredi 25 juillet, ils seront ainsi à Toulon, le 28 à La Capte et le 6 août à Carqueiranne. « Carqueiranne, on l’a déjà fait il y a quelques jours. C’était super. On a eu des retours directs et ils ont été très bons. C’est encourageant », souligne Adrien.
Pour se développer encore plus, le couple cherche des corners dans des concept-stores avec pourquoi pas un système de dépôt-vente. Une collection « hiver » est également en projet pour les mois à venir. Et pourquoi pas viser aussi les enfants un peu plus grands… « On aimerait effectivement que Mistralou suive l’évolution de notre fils Matisse. C’est vraiment en trio et en famille que nous avons fondé la marque. »
Savoir+
Vêtements entre 26 et 45 euros.
Rens. mistralou.fr