Des négociations se sont tenues entre l’Iran et les émissaires français, britanniques et allemands à Istanbul vendredi 25 juillet. Il s’agit de la première réunion entre Téhéran et les Occidentaux depuis les frappes israéliennes et américaines qui ont visé, mi-juin, des sites nucléaires et militaires en Iran.

La République islamique accuse les Européens d’avoir fait pression sur l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour qu’elle publie un rapport sur le programme nucléaire iranien le 12 juin dernier. Selon le régime des mollahs, ce rapport – accusant l’Iran de violer ses engagements en matière d’enrichissement de l’uranium – a ouvert la voie aux attaques contre son programme nucléaire.

De leur côté, les trois pays, qui avaient conclu avec les États-Unis mais aussi la Russie et la Chine un accord sur le nucléaire iranien en 2015, accusent Téhéran de ne pas avoir respecté ses engagements et ont menacé de rétablir des sanctions contre le pays en vertu d’une clause prévue par ledit accord qui expire en octobre. Un scénario que l’Iran cherche à éviter à tout prix.

Vers un retour de la diplomatie ?

À l’issue des discussions à Istanbul, la République islamique a affirmé avoir eu une discussion “franche et approfondie” et s’être entendue avec l’Europe pour “poursuivre” le