Ce fut une journée un peu tranquille pour Tadej Pogacar (UAE Team Emirates-XRG). Le Maillot Jaune, qui, sauf retournement de situation, devrait remporter cette 112e édition et égaler notamment Chris Froome au nombre de victoires sur le Tour de France, avait retrouvé le sourire ce samedi, à la veille de l’arrivée à Paris. Présent en conférence de presse à l’issue de cette 20e étape remportée par le solide sprinteur australien Kaden Groves (Alpecin-Deceuninck), qui a devancé Frank Van den Broek (Team PicNic PostNL) et Pascal Eenkhoorn (Soudal Quick-Step), le champion du monde s’est exprimé sur la difficulté de ce Tour de France 2025.

 

« J’ai vraiment hâte à la dernière journée demain… »

Ce n’est pas toujours facile de le voir avec toi, mais tu dois être fatigué à ce stade. Peux-tu nous décrire à quel point ce Tour a été difficile, ton niveau de fatigue, et si cela a eu un impact sur des étapes comme celle du Mont Ventoux ou du Col de la Loze ?

Je pense que chaque année on dit que c’est le Tour le plus dur qu’on ait jamais fait, que c’est la course la plus folle. Mais honnêtement, je sais que ce Tour était d’un autre niveau. Peut-être qu’on a eu un seul jour un peu plus tranquille. Si vous regardez les données de puissance sur l’ensemble du Tour, c’est vraiment impressionnant et très difficile. Même aujourd’hui, on a presque tout fait à bloc du début à la fin. Et je dois dire que, même si c’était l’un des Tours les plus durs que j’aie faits, je l’ai apprécié parce que j’étais en bonne forme et j’avais de bonnes jambes. J’ai vraiment hâte à la dernière journée demain.

 

Quand tu rentres chez toi après le Tour et que tu prends un peu de repos, combien de jours passent avant que tu aies envie de remonter sur le vélo ?

Cette année, je ne sais pas. Peut-être que je remonte sur le vélo lundi. Je rentre chez moi, et peut-être mardi je roule un peu. On ne sait jamais. Si je me sens bien, je fais une petite sortie, je m’arrête prendre un café et je profite de l’été à la maison.

 

Tadej, il y a eu beaucoup de questions sur le dopage ces dernières années. Pendant ce Tour, il y a eu un cas particulier impliquant le soigneur slovène David Rožman de l’équipe Ineos, renvoyé chez lui et faisant l’objet d’une enquête par l’Agence antidopage. Que penses-tu de cette affaire en général, et connais-tu bien David Rožman, puisqu’il est lui aussi slovène ?

Je ne sais rien sur ce cas. J’ai entendu, je n’ai même pas lu. Oui, j’ai entendu ce qui s’est passé ces derniers jours. Bien sûr, ce n’est jamais agréable à entendre, mais je ne le connais pas très bien. Il était chez Sky puis Ineos depuis longtemps, mais… je ne sais pas. Je ne connais pas vraiment la situation, donc je ne peux pas dire grand-chose.

 

Tadej, je sais que tu veux partir en vacances, mais as-tu décidé si tu feras la Vuelta ?

Non, j’ai dit, je ne sais plus quel jour c’était pendant la conférence de presse… qu’on décidera quelques jours après le Tour, quand tout sera plus calme et qu’on aura l’esprit clair. À ce moment-là, on pourra prendre des décisions pour les prochaines courses. Ce sera difficile de décider, bien sûr. J’aimerais aller à la Vuelta, parce qu’après avoir fait le Tour chaque année, j’aimerais vraiment faire la Vuelta un jour aussi. Donc on verra.

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