Par Louise Ginies
Publié
le 15 avril 2025 à 20h33,
mis à jour le 15 avril 2025 à 20h38
Le magazine Architectural Digest a pu visiter l’hôtel particulier parisien de Lenny Kravitz.
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Le magazine Architectural Digest est entré dans l’hôtel particulier parisien de la légende Lenny Kravitz. Un palais aux allures rock et design situé dans le XVIe arrondissement de la capitale.
Un intérieur digne des plus somptueux palais royaux. Lors de sa toute première visite à Paris en 1989 à seulement 25 ans, Lenny Kravitz tombe fou amoureux de Paris. Au point d’y chercher son premier pied-à-terre dès le début des années 2000. «Un petit appartement, peut-être sur la Seine – une chambre, deux chambres, maximum – où je pourrais écrire et traîner», se souvient la légende du rock pour le magazine Architecural Digest, à qui il a ouvert les portes de son palace parisien.
Mais un jour, son agent immobilier l’appelle. «J’ai quelque chose pour vous. Ce n’est pas ce que vous cherchez, mais vous devez le voir.» Il lui présente alors le grand manoir de la comtesse d’Ornano, ancienne maire de Deauville, un bâtiment des années 1920 situé au fond d’une allée boisée du très chic XVIe arrondissement parisien.
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À première vue, Lenny Kravitz raconte ne pas en avoir voulu. Mais une fois rentré, la légende du rock raconte avoir complètement changé d’avis. «C’est ma maison. Spirituellement, je le savais», a-t-il déclaré au magazine. Il se lance alors dans la rénovation complète du manoir, pour le transformer d’une résidence aristocrate française au «crash pad» d’un rockeur américain. Dans la foulée, il lance en 2003 son studio de design, qu’il intitule sobrement Kravitz Design.
«J’aime l’idée de marcher dans les pas de quelqu’un»
Désormais entièrement rénové, l’hôtel particulier de Lenny Kravitz regorge de pianos, d’œuvres d’art et de références à d’autres légendes. Pianos créés en collaboration avec Steinway & Sons, sculptures en bois de style africain et tableaux signés Jean-Michel Basquiat ou Andy Warhol… Dès le hall d’entrée, la demeure du rockeur a des airs de musée. «Pas de chaussures dans la maison», plaisante-t-il avec les journalistes.
Dans sa bibliothèque sont accumulés une multitude d’objets, allant des livres d’art, à ses Grammy Awards, en passant par les bottes de boxe Adidas de Mohamed Ali ou des paires de chaussures du chanteur James Brown. «J’aime l’idée de marcher dans les pas de quelqu’un», termine-t-il. Un «véritable reflet de sa personnalité et de son énergie créative», selon Marina Hemonet, responsable du contenu éditorial pour AD France.