En théorie, Lumen, une société de taille modeste de conseil en SEO basée à Cardiff n’aurait pas dû attirer l’attention des médias. Mais c’est pourtant ce qui s’est produit lorsque cette entreprise a décidé de tester la semaine de quatre jours.
Une organisation du travail très flexible
Dans un premier temps, les résultats ont été très positifs et la direction a constaté que la productivité était en hausse, tandis que les collaborateurs se disaient plus heureux. Le PDG, Aled Nelmes, a justement décidé d’aller encore plus loin et adopté la semaine de 32 heures, sans contrainte de jour ou d’horaires.
Ainsi, chaque employé peut décider d’organiser librement son temps de travail, du moment qu’il tient ses objectifs. La seule exigence est le maintien de trois heures de travail chaque semaine dédiées à des réunions d’équipe ou à de la formation pour assurer une certaine cohésion.
Cité par JV.com, le dirigeant souligne à cet égard : « Je pense que nous micro-manageons trop nos équipes. On suppose à tort qu’un certain type d’horaire est la meilleure voie vers la productivité, mais chacun est différent ».
Si tout le monde n’a pas accroché à cette nouvelle méthode, ceux qui l’ont adopté en sont assez ravis. Il s’avère d’ailleurs que cette souplesse n’a pas bouleversé le quotidien des employés qui ont conservé un rythme de travail classique tout en s’assurant une vraie liberté et du temps pour certaines tâches de leur quotidien. Le patron a de son côté constaté un effet positif : « Si vous permettez à vos collaborateurs d’être de bons parents, ils seront aussi de bons employés ».
Bien sûr ce modèle n’est pas déclinable partout et certains métiers nécessitant une présence physique ne peuvent clairement pas s’offrir ce luxe.
Une étude plaide en faveur de la semaine de 4 jours
Notons que le cas de cette entreprise n’est pas isolé. D’après une étude dont nous vous parlions récemment, la mise en place de cette organisation du travail a produit des résultats très encourageants : les employés, mieux reposés, travaillent plus efficacement, commettent moins d’erreurs et sont plus performants.
90% des entreprises participant à l’expérience ont d’ailleurs adopté durablement ce modèle. Les collaborateurs rapportent un bien-être accru et une meilleure santé mentale, avec des effets positifs constants au moins 12 mois après la mise en œuvre. Cette recherche démontre que réduire le temps de travail sans couper les salaires profite à tous. Plus d’informations à ce sujet dans notre précédent article ici.
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