Face à ce constat sans appel, les dirigeants foréziens ont activé tous les réseaux pour dénicher la perle rare avant la reprise de la seconde partie de championnat. Les lacunes observées dans cette zone du terrain ont sonné l’alarme au sein du staff technique. Plutôt que de subir cette faiblesse, le club du Forez a décidé de passer à l’offensive sur le marché des transferts, multipliant les contacts pour combler cette brèche défensive.

Une stratégie à trois têtes pour maximiser les chances

Les recruteurs stéphanois ont adopté une approche pragmatique en ciblant simultanément trois joueurs aux profils variés. Cette diversification des pistes répond à une logique imparable : éviter de se retrouver le bec dans l’eau si une négociation capote.

Chaque candidat présente des avantages spécifiques et s’inscrit dans une fourchette tarifaire distincte. Cette méthode permet aux Verts de garder plusieurs fers au feu tout en s’adaptant aux réalités financières du moment.

Les contraintes budgétaires qui pèsent sur l’ASSE obligent les dirigeants à faire preuve d’ingéniosité. Explorer différentes gammes de prix devient alors une nécessité pour optimiser les chances d’aboutir à un accord.

Paul Joly : le graal auxerrois qui résiste

Dans le viseur prioritaire des dirigeants stéphanois, Paul Joly représente l’objectif numéro un pour solidifier le flanc droit. Ce défenseur de 24 ans évolue à l’AJ Auxerre et séduit par sa capacité à jouer aussi bien en défense centrale qu’au poste de latéral droit.

Cette polyvalence constitue un avantage considérable pour optimiser un effectif aux ressources limitées. Malheureusement, les discussions butent sur un fossé financier impressionnant : Saint-Étienne propose 1,5 million d’euros quand Auxerre en réclame 3 millions.

La position de force des Icaunais s’explique par le contrat de leur joueur, qui court jusqu’en 2026, et par son importance dans l’équipe. Les négociations se compliquent également sur les aspects salariaux, transformant ce dossier prioritaire en véritable casse-tête.

Max Johnston : la pépite écossaise hors de prix

L’international écossais incarne le latéral du futur que recherchent tous les clubs européens. À 21 ans seulement, Max Johnston possède déjà un CV impressionnant avec le Sturm Graz, champion d’Autriche, et des apparitions en Ligue Europa.

Transféré de Motherwell vers l’Autriche durant l’été 2023, ce joueur aux deux sélections écossaises affiche une progression remarquable. Sa flexibilité tactique lui permet d’évoluer en piston droit dans un système à trois défenseurs ou comme milieu excentré selon les besoins.

Cependant, ce talent se paie au prix fort : 3,5 millions d’euros de valorisation et un contrat sécurisé jusqu’en 2027. La concurrence venue d’Angleterre et d’Allemagne complique encore davantage les ambitions stéphanoises sur ce dossier.

Ugur Kaan Yildiz : la solution turque accessible

Du côté de la Turquie pourrait venir le salut financier pour les Verts. Ugur Kaan Yildiz, qui évolue au Göztepe SK en deuxième division turque, présente un profil attractif malgré ses 22 ans.

Ce défenseur a déjà disputé plus de 80 rencontres professionnelles depuis son arrivée à Göztepe en juillet 2022, prouvant sa maturité et sa constance. Titulaire indiscutable dans son club, il bénéficie d’un contrat courant jusqu’en juin 2026, offrant une marge de négociation intéressante.

Cette piste turque pourrait constituer l’alternative parfaite si les dossiers Joly et Johnston venaient à capoter, représentant une solution crédible et financièrement réaliste pour renforcer efficacement le couloir droit stéphanois.