La « mexicanisation » de la France et d’une partie de l’Europe n’est pas seulement une formule.
Nanterre, Valence, Villepinte… Plusieurs attaques coordonnées ont été lancées dans la nuit de lundi à mardi contre des prisons. Des impacts de tirs à l’arme lourde ont été retrouvés dans le sas d’entrée de celle de Toulon. Ailleurs, comme à Marseille, des véhicules appartenant à des agents pénitentiaires ont été incendiés ou tagués. Quels étaient les commandos à l’œuvre ? L’extrême gravité des faits a conduit le Parquet national antiterroriste à se saisir de l’enquête.
Deux pistes, qui s’entremêlent peut-être, sont particulièrement explorées. L’une remonte à l’ultragauche, toujours en révolte contre l’oppression bourgeoise, dont les prisons restent le symbole. L’autre renvoie au narcotrafic, dont les caïds souhaiteraient répliquer à la guerre sans merci que leur ont déclaré Gérald Darmanin et Bruno Retailleau.
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