Les négociations entre l’Union européenne (UE) et les États-Unis s’intensifient avant une réunion avec Ursula von der Leyen, ce dimanche 27 juillet. Dès samedi, au cours de sa visite en Écosse, le président américain a pris l’Europe pour cible, sur un sujet en particulier : l’immigration, rapporte The Guardian. Selon lui, l’Europe « ne serait plus qu’un souvenir », si elle ne changeait pas de politique migratoire. « En matière d’immigration, vous feriez mieux de vous ressaisir », a-t-il déclaré.
En Écosse, le locataire de la Maison-Blanche s’est installé dans son complexe de golf familial de Turnberry. Et au cours d’interventions devant la presse, il en a aussi profité pour critiquer les « moulins à vent », pour désigner des éoliennes. « Vous ruinez vos beaux champs… Vous tuez vos oiseaux », a-t-il déclaré à la presse.
Vingt points de blocage
En ce qui concerne les perspectives d’un accord commercial des États-Unis avec l’UE, Donald Trump a déclaré qu’il avait « 20 points de désaccord », tout en refusant de les dévoiler. Pourtant, il dit estimer les chances de la conclusion d’un accord équilibré à « 50-50 », et a insisté sur le fait qu’il pensait que la discussion avec Ursula von der Leyen allait être « bonne ».
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est arrivée samedi en Écosse et doit être rejointe ce dimanche matin par Maros Sefcovic, commissaire européen au Commerce et à la Sécurité économique.
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L’objectif est de conclure un accord équilibré, sur un taux de surtaxe de 15 % sur les produits européens exportés vers les États-Unis, dont l’automobile et les produits pharmaceutiques. Mais l’acier, lui, restera taxé à 50 %. Un accord qui serait donc loin des menaces initiales évoquées avec une taxe à 200 % sur les médicaments.
Dès lundi, cette rencontre entre Ursula von der Leyen sera suivie de rendez-vous avec le Premier ministre britannique, Keir Stammer, pour peut-être envisager d’élargir l’accord conclu en mai avec Londres.
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