Le cybercriminel, qui prétend détenir des documents secret-défense, n’aurait envoyé aucune demande de rançon, affirme le groupe.
Visée par un hacker qui prétend détenir des documents secret-défense appartenant à Naval Group, l’entreprise a assuré samedi n’avoir reçu aucune demande de rançon et évoque plutôt «une attaque réputationnelle» dans «un contexte international, commercial et informationnel sous tensions».
L’industriel naval de défense fait l’objet de menaces de la part d’un hacker qui menace depuis le 23 juillet de diffuser des documents sensibles appartenant à Naval Group, comme l’a révélé le site Numerama. Il réclame au groupe de prendre contact avec lui et lui a donné jusqu’à samedi pour s’exécuter. Naval Group n’a de son côté pas cherché à rentrer en contact avec l’auteur de ces menaces.
«Aucun impact» sur les activités
L’industriel a déposé plainte auprès du parquet de Paris vendredi soir «pour faire la lumière sur ces actes de malveillance». «Conformément à nos procédures de cybersécurité , nous avons immédiatement déclenché des investigations techniques, en s’appuyant sur une équipe d’experts en cybersécurité et sur le CERT (centre d’alerte et de réaction aux attaques informatiques, NDLR) Naval Group, en collaboration étroite avec les services de l’État», a également indiqué l’entreprise dès vendredi soir.
Naval Group dit n’avoir constaté à ce stade aucune intrusion dans ses systèmes informatiques «et aucun impact sur nos activités n’est à signaler». D’après Numerama, «un premier lot de données d’environ 13 Go a été publié le 23 juillet 2025 à titre de preuve», mais sans risque pour la sécurité de l’entreprise. «Toutes nos équipes et tous les moyens sont actuellement mobilisés pour analyser et vérifier dans les plus brefs délais l’authenticité la provenance et l’appartenance des données concernées», a indiqué Naval Group.