Après le choc du « liberation day », les marchés sont rassurés par la relative résilience, jusqu’à présent, de l’économie américaine. L’impact sur l’inflation et la croissance reste modéré.
La peur avait saisi les marchés début avril, à l’annonce par Donald Trump du « liberation day » assorti de droits de douane très élevés. Depuis, les marchés se sont repris. Les rendements obligataires se sont stabilisés. Le taux à dix ans du Trésor américain, après s’être envolé de 3,99 % le 4 avril à 4,5 % sept jours plus tard, est retombé à 4,386 %. Les grands indices boursiers, eux, sont repartis en flèche, enregistrant plusieurs records d’affilée. Depuis le creux de début avril, le Nasdaq s’est offert quelque 20 % de hausse, tandis que l’indice S&P 500 a rebondi de près de 8 %. Wall Street semble ne plus redouter la guerre commerciale. Comment expliquer ce revirement ?
Sous le choc des droits de douane d’un minimum de 10 % pour tous les pays, avec des pointes à 34 % pour la Chine, 46 % pour le Vietnam, 26 % pour la Corée, les grands fonds, qui dominent la liquidité sur les marchés, ont d’abord vendu massivement. L’impact a d’autant plus été marqué qu’ils détenaient beaucoup…
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