ANALYSE – Le chef de l’État avance vers cette option, mais il cherche à entraîner des pays arabes à reconnaître Israël.

Visite à el-Arish près de Gaza, puis discussion à l’Institut du monde arabe avec des Palestiniens sortis de l’enclave : depuis une semaine, Emmanuel Macron déroule une séquence consacrée au « calvaire » vécu par les deux millions de Gazaouis, soumis aux bombardements meurtriers israéliens.

Après avoir vu de ses propres yeux les meurtrissures de la guerre auprès des blessés soignés en Égypte, il a échangé, lundi, avec des médecins, des artistes et des chercheurs, réfugiés en France. « Avec la dernière guerre, on pense que tous les enfants de Gaza ont besoin de soins psychologiques », lui a expliqué Fadel Afana, psychiatre, tandis que le réalisateur Iyad Alasttal l’appelait à un « geste officiel » de la France.

Ce geste, tout le monde le connaît : la reconnaissance de l’État de Palestine par la France. Emmanuel Macron a avancé dans cette direction, mais il hésite encore à sauter le pas. « Il veut reconnaître la Palestine, je l’ai entendu l’affirmer à plusieurs reprises »

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Le Figaro

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