L’Union européenne est prête à capituler face à Donald Trump. Certes, le projet d’accord commercial, péniblement négocié entre la Commission et l’administration républicaine, est moins catastrophique pour l’économie des Vingt-Sept qu’une fermeture totale du marché américain – une menace agitée par le président américain le 11 juillet. Mais, s’il est finalement accepté par le fantasque locataire de la Maison Blanche au cours de la rencontre programmée ce dimanche 27 juillet en fin d’après-midi avec Ursula von der Leyen, il reste indigne de la première puissance commerciale de la planète et aura des conséquentes politiques et géopolitiques.
La scénographie elle-même est humiliante pour les Européens. Donald Trump a profité d’un week-end en Ecosse, consacré au golf, pour convoquer, ce dimanche soir, la présidente de l’exécutif communautaire afin de conclure un «deal». La contraindre à se rendre au pays du Brexit, qui vient lui-même de passer sous les fourches caudines trumpistes, c’est évidemment tout un symbole. Et surtout, rien n’est encore fa