par Business AM
publié le dimanche 27 juillet 2025 à 20:18 •
3 min de lecture
Principaux renseignements
- Les ventes au détail au Royaume-Uni ont rebondi de 0,9 pour cent en juin, stimulées par le temps chaud et les activités promotionnelles.
- Les ventes d’aliments et de boissons ont augmenté car les consommateurs ont profité du soleil, tandis que les volumes de carburant automobile ont également augmenté de manière significative.
- Les détaillants en ligne ont enregistré une hausse de 1,7 pour cent du volume des ventes, contribuant ainsi à la performance positive globale du secteur de la vente au détail.
Les ventes au détail au Royaume-Uni ont connu une reprise en juin, grâce au mois de juin le plus chaud jamais enregistré. Selon les données publiées par l’Office des statistiques nationales (ONS), le volume global des ventes au détail a augmenté de 0,9 pour cent après une baisse de 2,8 pour cent en mai. Ce rebond a été largement attribué au fait que les consommateurs sont retournés dans les magasins physiques et ont profité de conditions météorologiques favorables.
Impact de la météo
Les températures agréables ont eu un impact positif notable sur les ventes de produits alimentaires et de boissons, qui ont enregistré une hausse de 0,7 pour cent après une baisse significative de 5,4 pour cent en mai. Les supermarchés ont enregistré de fortes ventes, en particulier de boissons, stimulées par la vague de chaleur. Les volumes de carburant automobile ont également augmenté de 2,8 pour cent, marquant la plus forte hausse mensuelle depuis mai 2024.
Les grands magasins et les magasins de vêtements ont également pu compter sur une croissance grâce aux températures clémentes. Le chiffre d’affaires des magasins non alimentaires a augmenté modestement de 0,2 pour cent. Les ventes d’articles ménagers ont quant à elles diminué.
Optimisme prudent
Malgré les chiffres encourageants enregistrés en juin, certains experts ont mis en garde contre une interprétation trop optimiste de cette hausse des ventes, la qualifiant de phénomène temporaire. Selon eux, les dépenses hors commerce de détail resteront probablement irrégulières tant qu’il n’y aura pas d’amélioration substantielle des revenus et du climat économique général.
Les inquiétudes concernant l’impact de l’inflation sur les budgets des ménages et les dépenses discrétionnaires persistent, soulignant la nécessité d’un optimisme prudent dans le secteur du commerce de détail. (jv)