Au terme de ce 13ème Grand Prix de Formule 1, le chapitre Christian Horner se tourne définitivement. Que peux-t-on en dire?
Après l’annonce survenue le 9 juillet dernier qui a provoqué un choc, des paddocks jusque chez vous et moi, nous y sommes: le premier Grand Prix sans Christian Horner. Qu’est-ce que cela a-t-il pu changer pour RedBull?
Retour sur l’annonce surprise
C’est au lendemain du Grand Prix de Silverstone que l’annonce avait été faite. Christian Horner, à la tête de l’écurie Red Bull depuis son arrivée en Formule 1 en 2007, est renvoyé de ses fonctions avec effet immédiat.
Certains pouvaient s’y attendre. En effet, depuis la saison dernière et les graves accusations contre le Team Principal, en plus des divisions avec le clan Verstappen, nous attendions plus ou moins sa sentence. Mais elle n’était, à l’époque, pas encore tombée.
Il aura ainsi fallu attendre le milieu de saison, avant même la trêve estivale, pour que le Britannique de 51 ans dise adieu aux paddocks de la Formule 1. Un timing qui n’en est pas un, un remerciement et un bouleversement dans les hiérarchies du groupe Red Bull et Racing Bulls, et nous voilà prêts à enchaîner deux Grands Prix avant la trêve estivale.
Première fois sans
Ce week-end a donc eu lieu le treizième Grand Prix de la saison, à Spa-Francorchamps, en Belgique. Le premier sans l’une des figures majeures de l’écurie. Le premier avec Laurent Mekies, jusqu’alors Team Principal de l’écurie “petite sœur” se retrouvant alors successeur de Christian Horner. L’homme qui a, en partie, façonné l’écurie autrichienne n’était pas le seul absent du week-end puisque l’ingénieur de Max Verstappen, Gianpiero Lambiase, l’était également.
On aurait pu s’attendre à plus de cafouillages, compréhensibles le temps de mettre les choses en place autour du Français nouvellement arrivé à la tête de l’écurie. Mais il n’en est rien.
A l’inverse, Laurent Mekies semble souffler un vent nouveau sur l’écurie autrichienne. Peut-être est-ce de bon augure pour la suite de la saison, notamment du côté du box de Yuki Tsunoda. En effet, le japonais a pu bénéficier du nouveau plancher originellement seulement prévu pour Verstappen ce week-end, et a réussi à aller jusqu’en Q3 grâce à celui-ci. Interrogé suite à cette décision sur la grille de départ, peu avant la course, par les équipes de Canal+, il explique: “il n’y a pas de décisions individuelles, c’est un choix d’équipe. On a eu l’opportunité d’avoir une pièce supplémentaire […] nous l’avons montée juste à temps pour les qualifications”.
Un week-end positif
Max Verstappen, qui s’élançait 3ème pour la course sprint hier (26 juillet), est parvenu à passer en tête et a remporter la douzième course sprint de sa carrière. Félicité à la radio par son nouveau team principal, il l’a remercié à son tour. “C’est un bon début”, comme le dit le champion du monde en titre.
Pour la course principale, retardée due à la météo pluvieuse sur le circuit, Verstappen s’élançait 4ème et son coéquipier 7ème. A l’arrivée, le champion du monde est à sa place initiale n’ayant pas réussi à avoir le meilleur sur la Ferrari de Charles Leclerc tandis que Yuki Tsunoda a perdu quelques places et finit 11ème.
Un week-end donc prometteur qui pourrait annoncer de belles choses pour la suite. Évidemment, le week-end aurait été complètement réussi si Tsunoda avait marqué des points et si Verstappen était monté sur le podium, voire avait réitéré son exploit de la veille. Mais les McLarens sont compliquées à aller chercher et le Japonais a déjà réalisé de meilleures performances avec la nouvelle pièce ajoutée à sa monoplace. Il y a donc plus de positif à prendre que de négatif de ce week-end en Belgique.
Naturellement, Laurent Mekies doit encore découvrir sa nouvelle écurie et amènera plus de choses dans le futur. Mais nous verrons cela en temps voulu. Pour l’heure, nous pouvons le féliciter pour ce premier week-end et officiellement tourner la page sur le chapitre de Christian Horner.