RÉCIT – À Alger, la stratégie de fermeté de Bruno Retailleau est considérée comme « contre-productive » et nuirait à la libération de Boualem Sansal.
Alger et Paris avaient choisi de s’observer pour savoir qui ferait le prochain pas en direction de l’autre. C’est finalement un nouvel échange d’hostilités qui s’est engagé.
Tout a commencé jeudi 24 juillet, quand le ministère algérien des Affaires étrangères a convoqué le chargé d’affaires français (l’ambassadeur, rappelé à Paris, est absent depuis le mois d’avril) pour lui exprimer son « étonnement » après que ses agents de l’ambassade se sont vu interdire l’accès aux zones réservées des aéroports parisiens pour récupérer les valises diplomatiques. Au nom du « principe de réciprocité », les autorités algériennes ont décidé samedi 26 juillet de retirer à l’ambassade de France les accès privilégiés aux ports et aéroports algériens pour l’acheminement de ses valises diplomatiques.
Cette prérogative fait partie de l’exercice des missions diplomatiques protégé par la convention de Vienne, et à ce titre, est inviolable : aucun État ne peut l’ouvrir ni la saisir. Un agent est accrédité…
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