Wout Van Aert a remporté une dernière étape épique à Paris disputée dans des conditions dantesques mais une ambiance incroyable.

Tops

Le numéro en solitaire de Wout van Aert

Quel numéro du Belge qui permet à l’équipe Visma Lease a Bike de glaner un deuxième bouquet sur cette édition 2025, après la victoire de Simon Yates lors de la dixième étape. La stratégie de la formation néerlandaise a fonctionné à merveille avec, d’abord, une accélération de Matteo Jorgenson pour fatiguer Tadej Pogacar avant le déclenchement de la deuxième lame Van Aert qui a patienté et attendu la dernière ascension de la rue Lepic pour croquer le maillot jaune. Le Belge, qui s’offre sa 10e étape sur le Tour de France, est aussi le premier coureur depuis 2005 à s’imposer en solitaire sur les Champs-Élysées depuis Alexandre Vinokourov.


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L’ambiance exceptionnelle à Paris malgré la pluie

La pluie n’a pas éteint l’enthousiasme d’un public en fusion dans les rues de la capitale. Une ambiance de folie a même accompagné les trois ascensions dans la rue Lepic noire de monde. Un succès populaire qui rappelle les plus belles heures des Jeux olympiques de Paris 2024. Espérons que cette première vers Montmartre pour le Tour de France se renouvellera dans le futur.

Le panache de Tadej Pogacar

On l’a vu éteint lors de la traversée des Alpes, confiant son désir d’en finir au plus vite pour savourer un quatrième sacre dans la Grande Boucle. À Paris, on a retrouvé le «Pogi» joueur, à l’offensive et en très bonne place dans le final pour aller chercher une prestigieuse victoire d’étape. Le Slovène a cédé face à un très grand Van Aert dans la montée de la rue Lepic avant de terminer tout sourire sur les Champs-Élysées.

Flops

Un gel des temps indispensable ?

Fallait-il vraiment geler les temps au quatrième passage des coureurs sur la ligne d’arrivée des Champs-Élysées en raison des conditions météorologiques (à 50,3 km de l’arrivée). On mesure évidemment la préoccupation des organisateurs qui ne voulaient surtout pas envoyer au casse-pipe le peloton sur les pavés détrempés mais cette mesure a poussé une grosse partie des coureurs à complètement lâcher prise pour arriver avec de longues minutes de retard sur la ligne d’arrivée. Dommage.

Vingegaard, dauphin en roue libre

Conséquence de la décision de geler les chronos, Jonas Vingegaard a très vite levé le pied sans jamais se mêler à la lutte pour la victoire. Le Danois, dont on comprend aussi la déception et le désir de tourner la page après cet échec derrière Pogacar au classement général, a bouclé la boucle sur les Champs-Élysées avec 7’26’’ de retard sur Van Aert.

Montmartre, tour Eiffel, Louvre… Les merveilleuses images des coureurs du Tour de France dans Paris

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