Il y a tout juste deux semaines, Nico Hülkenberg créait la surprise en montant sur le podium à Silverstone, offrant un véritable conte de fées en Formule 1. Mais le Grand Prix de Belgique a rapidement ramené le pilote allemand à une réalité beaucoup moins idyllique.

Au lieu d’un top 3, c’est une douzième place qui a sanctionné sa course, agrémentée d’une décision d’équipe peu agréable prise par le stand Sauber.

Hülkenberg : « Ça casse l’ambiance »

Le départ décalé d’une heure à cause de fortes intempéries n’a pas aidé Hülkenberg à rester de bonne humeur. « Ce n’est bien sûr optimal pour personne. Ça enlève tout le rythme et ça casse l’ambiance », a confié le pilote à Sky. « Quand on a enfin pu partir, il y avait déjà beaucoup d’endroits où la piste était sèche. »

Nico Hülkenberg lors du Grand Prix de BelgiqueAprès son exploit de Silverstone, Nico Hülkenberg a retrouvé la dure réalité du peloton de Formule 1 à Spa. (Crédit : Andy Hone/LAT Images/Sauber)

Le véritable coup dur est survenu plus tard dans la course : Hülkenberg a dû laisser passer Gabriel Bortoleto, son coéquipier, sur ordre du stand. « Gabi était plus rapide, donc c’est logique », a-t-il expliqué avec fair-play. « Nous étions juste derrière Liam Lawson, avec l’occasion d’attaquer. Gabi avait un meilleur rythme et moi, j’avais du mal avec la voiture. Ce n’est donc pas un problème – c’est pour le bien de l’équipe. »

Un arrêt supplémentaire coûteux

Le week-end avait déjà mal commencé. « Je n’ai pas pu faire tenir mon premier jeu de pneus mediums, ils n’ont pas résisté », a indiqué Hülkenberg. Ce souci a nécessité un arrêt au stand supplémentaire, qui lui a coûté plusieurs places.

Au final, il termine douzième, sans marquer de points, tandis que son équipier Bortoleto finit neuvième. Un coup d’arrêt après l’enthousiasme de Silverstone. Mais en Formule 1, tous les courses ne se transforment pas en contes de fées.

Points à retenir

  • Le décalage du départ pour cause de pluie a perturbé la dynamique de la course, et Hülkenberg ne s’en est pas caché.
  • Un ordre d’équipe “classique” a rappelé que dans ce sport, même la bravoure peut souvent se plier aux consignes stratégiques.
  • L’usure prématurée des pneus medium a forcé un arrêt imprévu, pénalisant la position finale du pilote Sauber.
  • Gabriel Bortoleto, jeune coéquipier, a su tirer son épingle du jeu avec une neuvième place encourageante.
  • La Formule 1 reste un théâtre où chaque week-end raconte une nouvelle histoire, souvent très différente de la précédente.

En résumé, le GP de Belgique nous rappelle que la F1 est un concentré d’imprévus, de calculs d’équipe et de batailles intenses, le tout saupoudré d’une bonne dose d’humilité pour les pilotes. Il paraît qu’on peut parfois avoir la tête dans les étoiles et les pieds bien ancrés dans la gadoue – Nico Hülkenberg l’a appris à ses dépens. Après tout, si chaque course était un conte de fées, où serait le plaisir du suspense ?

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