Posted On 28 juillet 2025
Alors que STMicroelectronics, fleuron de notre écosystème de recherche / industrie local, vient de lancer un capteur révolutionnaire développé en Isère pour réduire de 20% la consommation des ordinateurs, la duplicité des Verts/LFI et de leurs alliés atteint des sommets, menaçant ce pilier de notre territoire.
LE PCF DÉNONCE LA PERTE DE SOUVERAINETÉ…
On a ainsi atteint un comble de l’hypocrisie au printemps lorsque le PCF a osé une distribution de tracts devant STMicroelectronics. La main sur le coeur, on retrouvait les cadres communistes dont le premier secrétaire isérois Jérémie Giono dénonçant « le démantèlement de l’appareil industriel » et une logique qui « affaiblit la souveraineté du pays en laissant les grands groupes transnationaux s’approprier les ressources et savoir-faire ».
… ET LFI S’ÉTONNE DES LICENCIEMENTS DANS L’INDUSTRIE…
Dans la même veine, les députés LFI Éric Coquerel et l’inénarrable Élisa Martin ont organisé il y a quelques semaines une réunion publique à la Villeneuve pourfendant les plans de licenciement et la « destruction de notre souveraineté industrielle ». PCF comme LFI désignent bien sûr les patrons, le capitalisme et un État forcément responsable de tous les maux comme uniques responsables de la désindustrialisation…
Elisa Martin et Eric Coquerel : à la Villeneuve, les LFI donnent des leçons.
À LA MÉTROPOLE, LE DISCOURS EST TOUT AUTRE
Mais les mêmes, occupés par leur opposition politicienne nationale, oublient curieusement leurs propres prises de position qui participent à affaiblir la filière industrielle. En conseil métropolitain, les Rouges sont ainsi en pointe pour s’opposer à tout ce qui va dans le sens de cet écosystème. Au nom d’un scepticisme dogmatique, ils multiplient les tergiversations et votent contre des clusters technologiques pourtant essentiels au maintien et au développement des entreprises qui en bénéficient ensuite.
LES GROUPUSCULES ROUGE/VERTS CONTRE TOUT CE QUI FAIT L’AVENIR
En même temps, sur le terrain, les groupuscules proches des Verts/LFI comme Alternatiba, Extinction Rebellion ou les « Scientifiques en Rébellion » multiplient les actions contre ce qui tire Grenoble vers le haut. Les méthodes des opposants, qui vont du simple blocage à la violence pure avec des incendies criminels et des menaces de mort pour les plus radicaux d’entre eux, visent à saper le dernier pilier qui protège notre ville et sa métropole d’une paupérisation généralisée.
L’incendie criminel des lignes à haute tension du pont de Brignoud pour perturber Soitec et ST Micro a fait des millions d’euros de dégâts.
DATA-CENTER : LA SOUVERAINETÉ SACRIFIÉE SUR L’AUTEL DE L’IDÉOLOGIE
Juste avant l’été, Alternatiba et consorts se sont à nouveau illustrés en se mobilisant contre un projet de data-center à Eybens. Ils préfèrent sans doute que nos données soient gérées par des géants américains ou asiatiques, dans des pays qui seront moins regardants sur les normes sociales et environnementales. Ce sont les mêmes qui, demain, viendront se plaindre de notre perte de souveraineté numérique, sans jamais comprendre que leur combat y participe.
PIERRE MÉRIAUX, JONCTION ENTRE ACTIVISTES ET INSTITUTIONNELS
Il existe une jonction entre ces activistes et le pouvoir « officiel ». Un personnage comme l’adjoint au Maire Pierre Mériaux l’incarne à merveille. Le zélé lieutenant d’Eric Piolle, l’un des plus sectaires, n’hésite pas à s’afficher dans les manifestations anti-ST, comme il le revendique lui-même. Il est le symbole de ce pont entre des élus « institutionnels » et des militants dont certains s’affranchissent des lois pour imposer par la force et la pression leurs idées minoritaires.
Pierre Mériaux ici avec d’autres élus régionaux en visite au tunnel du Gothard (57km) en Suisse : un exemple vertueux que suit le projet de ligne Lyon-Turin, auquel l’élu anti-tout s’oppose aussi…
PIOLLE, UN MAIRE BIEN PROCHE DES ANTI-ST
Eric Piolle lui-même entretient sa proximité avec ces mouvances. Dans des échanges publiés par le blog StopMicro, on lui découvre un ton très familier (« Salut Julien », « C’est cool d’avoir fait le déplacement, tous les ponts sont bons à prendre »..) avec l’un des participants de la lutte anti-ST, issu des collectifs anti-bassines, qui l’interpelle par écrit. Des échanges de bons camarades de lutte assez éloignés de la teneur des propos qu’on est en droit d’attendre d’un Maire.
PIOLLE/MÉRIAUX ET L’EXERCICE DU GRAND ÉCART
Le fond des échanges est tout aussi révélateur puisqu’on y découvre qu’Eric Piolle tente, comme à son habitude, de ménager la chèvre et le chou. Il explique ne pas être opposé à l’extension du site de ST, au grand désarroi du militant qui l’enjoint en conclusion de leurs échanges à « imaginer l’après puce »… C’est le grand écart : l’adjoint au Maire Pierre Mériaux participe aux manifs anti extension, tandis que le Maire explique ne pas être contre.
LE DOUBLE-JEU NE TROMPE PERSONNE
Un double-jeu, tentative de ménager tout le monde… sans contenter personne. Car malgré la contorsion, chacun idenfiei bien le visage anti technologie de la majorité Verts/LFI grenobloise. On se rappelle de la sortie lunaire du Maire pour donner des gages à cette frange, sur la 5G qui ne servirait qu’à « regarder du porno dans les ascenseurs ». Un mépris pour l’innovation qui lui avait valu de se faire rattraper par les experts en la matière, lui rappelant toutes les applications médicales que permet cette tech.
Alain Carignon inaugurant ST.
MARS 2026 : SABOTER CE QUI FONCTIONNE OU LE SOUTENIR ?
L’écosystème recherche/industrie est aujourd’hui l’un des derniers fleurons qui sauve Grenoble. Il crée des emplois et invente les solutions aux défis de demain, y compris environnementaux. En mars prochain, les Grenoblois auront à choisir entre deux chemins : reconduire une équipe Verts/LFI qui n’a eu de cesse de lui mettre des bâtons dans les roues et participe à son affaiblissement, ou choisir l’équipe d’Alain Carignon, consciente de son importance stratégique, qui entend le préserver et s’appuyer sur ce qui fonctionne pour donner un nouvel élan à Grenoble.