Quel peut être le point commun entre des centrales nucléaires chinoises, des sous-marins militaires hexagonaux, des avions du groupe Dassault ou encore des citernes de kérosène du groupe ADP ? Ils ont tous un petit bout de Paris en eux. Pour comprendre, il suffit de se rendre au bout de la ligne 13 du métro francilien. En plein cœur de Châtillon, entouré de pavillons, d’arbres verdoyants et à quelques encablures d’un groupe scolaire, un industriel ô combien stratégique a pris ses quartiers depuis les années 1950. « Moins on parle de nous, mieux on se porte. Cela signifie que tout va bien », ironise avec un brin de sérieux Marc-Aurèle Andrieux, qui mène la visite sous un radieux soleil d’été.
L’entrepreneur de 47 ans est à la tête de la PME industrielle Georgin, spécialiste de la conception et de la fabrication d’instruments de mesure, d’un tas de paramètres, en environnement hostile et dangereux, voire explosif au sens propre du terme. Il est ainsi question de radiation, pression, submersion, forte chaleur, niveau de matières dangereuses et inflammables, etc.