Il y a un an, le 27 juillet 2024, la France remportait l’or en rugby à 7 aux Jeux Olympiques de Paris. Les Bleus pouvaient compter sur l’apport d’Antoine Dupont, star du 15 passée à 7 spécialement pour l’occasion. À trois ans de la prochaine édition, voici, pour plusieurs nations, des joueurs qu’on aimerait voir à Los Angeles.
- Louis Bielle-Biarrey (France)
Antoine Dupont a déjà posé sa candidature pour défendre sa médaille d’or et, peut-être, faire le doublé, chose dont il a l’habitude en club avec le Stade toulousain. Mais pour cet article, le choix a été fait de se focaliser uniquement sur des éléments n’ayant jamais disputé les JO. Au moment d’étudier le vivier français, un choix apparaît vite comme une évidence : Louis Bielle-Biarrey. Le trois-quarts aile de l’Union Bordeaux-Bègles pourrait faire des dégâts sur un terrain amputé de huit joueurs adverses grâce à sa phénoménale pointe de vitesse phénoménale. Cependant, une question subsiste : jouerait-il à VII avec son casque ?
- Juan Cruz Mallia (Argentine)
Arrivé en 2021 à Toulouse, Juan Cruz Mallia a montré qu’il savait tout faire. Il peut jouer ailier, arrière, demi d’ouverture et même centre ; il sait buter, dicter le tempo d’une rencontre, offrir des caviars, crocheter, accélérer, allonger les passes… Après avoir ramené tous les titres possibles dans la ville rose, il pourrait être tenté par un nouveau défi : les Jeux Olympiques. Ses transversales au pied, arme peu utilisée à sept, pourraient amener de la variété aux Argentins. Aux côtés de Rodrigo Isgro ou de Marcos Moneta, cela pourrait faire des dégâts !
- RG Snyman (Afrique du Sud)
Les Sud-Africains adorent innover en rugby à XV, flirtant souvent avec la règle pour trouver de nouvelles combines perturbant les adversaires. Alors, pourquoi ne pas les voir également tenter des choses en rugby à VII ? Pour cela, ils pourraient convoquer RG Snyman. Certes, il serait sans doute en difficulté au moment de défendre. Mais le deuxième ligne du Leinster pourrait faire mal avec son physique et ses courses ballon dans la main. Il est aussi à l’aise pour réaliser des offloads. Il pourrait réaliser de nombreux contre-rucks et transposer son expérience des ballons portés au sept. Ah non, ça les Bleus l’ont déjà fait !
Après une saison à tenter sa chance à Castres, le champion olympique s’est à nouveau engagé avec la FFR pour porter les couleurs de France 7. Avec, déjà, à l’horizon, les Jeux Olympiques de 2028.
L’entretien -> https://t.co/5ovbVK2Gko pic.twitter.com/cT6sOLQdeN— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) July 26, 2025
Marcus Smith (Grande-Bretagne)
Finn Russell se régalerait peut-être à sept avec les espaces qui lui seraient offerts. Mais pas sûr que la grosse répétition des efforts lui conviendrait… Alors, choisissons un autre maestro pour porter haut le royaume de sa Majesté : Marcus Smith. Le joueur des Harlequins en profiterait pour montrer ses qualités d’appuis en mondovision. Sa belle petite pointe de vitesse pourrait aussi faire mouche. Et connaissant le bonhomme, il pourrait débloquer des matchs avec des gestes de classe…
- Ardie Savea (Nouvelle-Zélande)
Il nous faudrait bien des lignes pour raconter la saison monstrueuse du troisième ligne… Il a enchaîné les grosses performances avec les Moana Pasifika, en témoignent ses sept essais en douze rencontres. Il a aussi été précieux pour les All Blacks lors des trois matchs de la tournée face à la France. Rapide, endurant, capable de porter le ballon, précieux dans les rucks, il pourrait être une sacrée arme au sevens.
Le troisième ligne a joué ailier avec l’UBB lors de la saison écoulée. N’est-ce pas le meilleur moyen de montrer à quel point l’ancien bordelais (2023-2025) est rugby à sept compatible ? En plus de sa pointe de vitesse, sa puissance et sa capacité à enchaîner les efforts parlent pour lui. Et la défense ne devrait pas vraiment lui poser de soucis…
Le centre est sur une phase descendante depuis la finale de Top 14 2023 où il a laissé Romain Ntamack filer à l’essai. Le joueur classe, inspiré et tranchant est souvent réduit à un rôle de fantôme depuis ce jour maudit pour lui. Une expérience à sept pourrait-elle le relancer ? Et pourquoi pas, après tout. Celui qui a été formé au poste de demi d’ouverture pourrait se muer en premier attaquant des siens et combiner vitesse et puissance pour faire des différences et aider les Samoa à décrocher la première médaille d’or de leur histoire, Jeux d’été et d’hiver confondus !