L’association des usagers du vélo à Saint-Etienne, Ocivélo, vient de lancer un nouveau site baptisé la Trame cyclable stéphanoise. Un outil qui permet aux cyclistes de découvrir les itinéraires du sud de la Loire, les pistes en cours de travaux et celles à venir.

« Nous nous sommes appuyés sur le Plan vélo tel que mis en œuvre par Saint-Etienne Métropole de 2019 à 2029, détaille Thierry Gaubert, coordinateur de la commission aménagement de l’association Ocivélo, qui regroupe les usagers du vélo à Saint-Etienne. Le but, c’est de permettre aux cyclistes de découvrir les itinéraires sécurisés et adaptés à leurs besoins ». La semaine dernière, Ocivélo lançait la Trame cyclable stéphanoise, un observatoire en ligne des aménagements cyclables de la région stéphanoise. L’outil s’inspire d’initiatives déjà mises en place à Paris et Lyon.

38 km achevés

En 2019, la Métropole adoptait un plan vélo sur dix ans, pour créer 110 km de pistes cyclables, pour un budget de 41 millions d’euros. Le site donne accès à l’ensemble des lignes du projet, qu’elles soient réalisées, en cours de travaux, ou en devenir. « Cela permet de tout mettre à plat, de voir où en est le plan vélo selon les lignes pour adapter son parcours ».

Ainsi, la Trame cyclable stéphanoise rapporte que 38 km ont été réalisés, tandis que 7 km sont en travaux. 45 km sont prévus et 80 km seront réalisés après 2026, soit près de la moitié. L’internaute a la possibilité d’accéder au détail ligne par ligne, selon l’itinéraire qui l’intéresse.

Un blog à venir

A terme, les informations devraient d’ailleurs s’enrichir. « Bien sûr, l’objectif est que l’on soit à jour, et on se permet d’apporter des informations aux usagers ainsi que des éléments contributifs, des points d’amélioration, précise Thierry Gaubert. L’idée sera aussi de nourrir l’observatoire avec des photos de la ligne, mais aussi de ses points d’intérêt ». Une carte interactive permet également d’avoir une vue d’ensemble des lignes, de leur statut actuel, et de leur type. L’objectif est aussi que cet outil devienne participatif, via un blog.

« Le but, c’est qu’il permette au public, aux usagers, de pouvoir faire des remarques. Mais il n’aura pas vocation à devenir un recueil de doléances, prévient Thierry Gaubert. On s’autorisera à traiter ce qui nous semble intéressant ». L’observatoire sera mis à jour régulièrement, au gré des avancées des chantiers majeurs et au minimum une fois par an.