ENQUÊTE – Les achats publics, essentiels à la vie des collectivités et de l’Etat, sont vivement critiqués comme étant un casse-tête budgétaire et juridique. François Bayrou a appelé à réformer et assouplir les règles nationales d’un système qui pèse plusieurs centaines de milliards d’euros.
«Éviter les lenteurs et les surcoûts dans les achats publics»… La formule, prononcée par François Bayrou le 15 juillet, lors de la présentation de ses pistes budgétaires pour 2026, résonne comme un énième rappel à l’ordre. Depuis des années, la commande publique s’invite dans les rapports parlementaires, les discours budgétaires, les alertes des maires et les mises en garde des experts… Un serpent de mer insidieux, auquel personne ne semble avoir trouvé la parade. C’est que le sujet est aussi massif qu’opaque : selon les nombreuses sources, le montant annuel de la commande publique oscille entre 83 milliards… et 400 milliards d’euros — soit jusqu’à 14 % du PIB. Un système dont l’organisation complexe freine l’action des collectivités, décourage les entreprises, et alourdit la facture finale de l’État.
Aujourd’hui, cette fameuse obligation de commande publique est devenue un fardeau pour bon nombre de maires de France. Et le premier ministre entend désormais réformer un système…
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