Si vous envisagez de partir en Grande-Bretagne, faites attention à ce que vous mettez dans vos bagages. A partir du 19 avril, les voyageurs en provenance de l’Union européenne auront interdiction de transporter deux denrées spécifiques, en raison des cas de fièvre aphteuse détectés en Europe.
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– Charcuterie et fromage dans vos bagages ? No way !
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On est prêt à parier que vous vous rendez rarement au Royaume-Uni avec, dans vos bagages, une côte de bœuf et un pack de yaourts. Mais si c’est le cas, il va falloir revoir vos habitudes. A partir du samedi 19 avril, il sera en effet interdit aux voyageurs au départ des pays de l’Union européenne, de faire entrer au Royaume-Uni de la viande et des produits laitiers. Comme le précise TF1, cette mesure vise à préserver les exploitations agricoles britanniques d’une potentielle épidémie de fièvre aphteuse.
Cette interdiction risque surtout de décevoir les touristes britanniques qui souhaitent ramener chez eux un souvenir gustatif de leurs vacances, comme du fromage. Mais leur gouvernement «a pris des mesures pour prévenir la propagation de la fièvre aphteuse suite à l’augmentation du nombre de cas en Europe» (Allemagne, Hongrie et Slovaquie, notamment) indique Downing Street dans un communiqué. Précisant : «Cela comprend l’importation de produits tels que des sandwichs, du fromage, de la charcuterie, de la viande crue ou du lait au Royaume-Uni, qu’ils soient emballés ou conditionnés».
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Pour l’heure, aucun cas n’a été détecté en Grande-Bretagne
Le Royaume-Uni n’a pas oublié le traumatisme de 2001. Cette année-là, environ 10 millions d’animaux avaient été abattus en raison d’une épidémie de fièvre aphteuse qui avait coûté à l’économie nationale quelque 8 milliards de livres sterling (9,5 milliards d’euros). Alors, le pays prend les devants. Car pour l’heure, aucun cas n’a été recensé, et le gouvernement entend bien faire en sorte que le curseur reste sur zéro. Pour rappel, la maladie ne se transmet pas à l’homme, mais sa propagation parmi les animaux peut donc avoir des répercussions économiques colossales.
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