ANALYSE – Le compromis arraché par le président américain pourrait être invalidé dans quelques semaines par la Cour suprême. Et il n’a pas gagné sur tous les fronts, notamment sur le terrain réglementaire.
Donald Trump a décidé qu’il avait arraché un « bon deal » avec l’Union européenne, et Ursula von der Leyen lui donne le change. La valeur juridique de « l’accord » est pourtant douteuse. Conclu sur la base de menaces de sanctions commerciales en vertu d’une loi de 1977 sur « l’urgence économique » qui sont contestées devant la Cour suprême, le compromis pourrait même être invalidé dans quelques semaines…
Il est d’ailleurs, comme pour les autres « deals » plus ou moins officiellement conclus avec le Royaume-Uni, le Japon, l’Indonésie et le Vietnam, hors de question que le Congrès s’en saisisse et se prononce. Du reste, ses détails ne sont pas encore tous précisés. Les vins et alcools sont-ils couverts ? Comment mesure-t-on les 600 milliards de dollars d’investissements promis par l’Europe ? N’auraient-ils pas été décidés sans ces menaces de guerre commerciale ? Quelle est la durée de l’accord d’ensemble ? Dans trois ans, revient-on au statu quo antérieur ?…
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