«Quand on attend un ouragan, on se satisfait d’un orage.» Cette image employée par un représentant de la Fédération de la chimie allemande résume à elle seule l’état d’esprit des milieux économiques et politiques du pays, au lendemain de l’annonce d’un accord douanier entre les Etats-Unis et l’Union européenne. Les enjeux étaient de taille pour l’économie allemande dont 10% des exportations se dirigent vers les Etats-Unis, son premier partenaire commercial, et jusqu’à 13% pour la très puissante industrie automobile. C’est donc avec un certain soulagement que les représentants de ce secteur ont accueilli une baisse des droits de douane, de 27,5% depuis mars aux 15% obtenus dimanche. Une petite satisfaction qui poussait Hildegard Müller, présidente de cette fédération (VDA), à remercier les efforts de la Commission européenne et du chancelier. Friedrich Merz a en effet milité ces dernières semaines pour une solution rapide afin de limiter les dégâts.
Lire aussi: Le pouce levé d’Ursula von der Leyen, symbole de la «capitulation» de l’UE face à Donald Trump