« Tant que je prends du plaisir à patiner, je continue ». Le décor est planté, Kevin Aymoz n’est pas encore prêt à arrêter de se présenter dans les arénas du monde entier. Patineur depuis l’âge de quatre ans, le Grenoblois entend poursuivre sa passion pendant encore plusieurs mois. Peu importe ce qu’il se passe. « Je me pose moins de questions, je bosse dur, je m’amuse et je kiffe. Je donne le meilleur de moi-même et c’est ça qui est bien. »
À Vaujany, Kevin Aymoz a levé le voile sur la question que certains pourraient se poser sur sa future retraite sportive. Les dernières saisons ont été éprouvantes émotionnellement avec des moments très difficiles à gérer (après les championnats d’Europe en 2024) et des moments de joie intenses (après les Mondiaux en 2025).
« Je suis un peu “peace and love” »
« C’était dur avec certains médias, des fédérations, des personnes du patinage. Je me suis demandé si le jeu en valait la chandelle. Quand tu auras fini ta carrière, tu veux te souvenir de quoi ? Moi, c’est de vivre au quotidien avec mes coaches, mes camarades d’entraînement, ma famille, mes amis. Je suis un peu “peace and love”, mais c’est ce que je veux retenir de ma vie de patineur », formule le sextuple champion de France de sa discipline.
En 2027, les championnats d’Europe ont été attribués à Lausanne (Suisse) où Kevin Aymoz a pris ses quartiers depuis plusieurs mois. « Je m’entraîne là-bas de temps en temps et Lausanne, c’est quasi la maison et je ne me vois pas louper les championnats d’Europe presque à domicile », sourit le Grenoblois.