Publié le
28 juil. 2025 à 16h02
Il est la fusion unique entre un hôtel particulier XVIIIe et une prison XIXe. Au numéro 39 de la rue Bouffard, le Musée des arts décoratifs et du design poursuit son embellissement et sa refonte totale. « Les travaux avancent bien », commente Étienne Tornier, directeur par intérim du Madd, tout en confirmant une réouverture au public en deux temps : une inauguration partielle aura lieu au premier semestre 2026 après trois années de transformation et une autre après quatre ans.
Outre sa collection unique de 33 000 œuvres, le Madd Bordeaux prépare également des expositions éphémères dont la première a été dévoilée lors d’une visite de chantier à la mi-juillet.
Une exposition de la designer Pauline Deltour
Le musée fait de la place des femmes dans l’art l’une de ses priorités. Il lui était donc naturel d’inaugurer cet espace de 600 mètres carrés de l’ancienne prison — un lieu atypique car les cellules sont encore visibles — par l’exposition d’une étoile montante du design français. Intitulée « I will survive » et programmée pour septembre 2026, celle-ci met en avant le travail la designer Pauline Deltour. « Décédée brutalement en 2021, elle est une source d’inspiration et un modèle pour le design industriel, explique Étienne Tornier. Elle a laissé 180 projets en dix ans. »
Autre projet dévoilé : celui de l’exposition « Céramiques corps sensibles » accueillie dans la Galerie des savoir-faire et dont les collections seront renouvelées tous les dix-huit mois. « Cette exposition réunira 80 pièces du IVe millénaires avant Jésus-Christ jusqu’à nos jours », révèle Étienne Tornier.
Concernant les tarifs des billets d’entrée, ces derniers resteront alignés sur les prix des musées municipaux.
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