Vue imprenable sur San Miguel de Allende, ville inscrite au patrimoine de l’Unesco.

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Repro CL

Parcours effectué en vélo depuis le Grand Nord canadien jusqu’au Salvador.

Parcours effectué en vélo depuis le Grand Nord canadien jusqu’au Salvador.

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Partis de Tuktoyaktuk dans le Grand Nord canadien en juin 2024, le jeune couple…

Vue imprenable sur San Miguel de Allende, ville inscrite au patrimoine de l’Unesco.

Vue imprenable sur San Miguel de Allende, ville inscrite au patrimoine de l’Unesco.

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Parcours effectué en vélo depuis le Grand Nord canadien jusqu’au Salvador.

Parcours effectué en vélo depuis le Grand Nord canadien jusqu’au Salvador.

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Partis de Tuktoyaktuk dans le Grand Nord canadien en juin 2024, le jeune couple que forme Claire Guillebaud et Olivier Chédecal a déjà avalé la moitié du chemin avec plus de 20 000 kilomètres au compteur.

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Ils ont traversé l’Alaska et ses grizzlis, les Rocheuses et ses routes verglacées, les États-Unis alors en pleine campagne présidentielle. Nous les avions laissés à Los Angeles en décembre dernier. « Après avoir longé la côte Pacifique et ses plages de sable blanc bondées de surfeurs jusqu’à San Diego, nous avons bifurqué vers le Texas pour découvrir le désert d’Arizona et ses cactus ; de vrais décors de cinéma !, se souvient Claire Guillebaud. Le plus difficile n’était pas de supporter la température négative en journée mais de trouver de l’eau. »

Dépaysement frappant au Mexique

Enfin, après 115 jours passés aux États-Unis, les cyclistes entrent au Mexique avec un peu d’appréhension et sont parfois sidérés : « Dépaysement total avec des rues pleines de vie et un accueil merveilleux grâce au réseau d’entraide cycliste. Désert, temples aztèques, pueblos magicos [équivalent mexicain des plus beaux villages de France, NDLR], sommets à plus de 5000 mètres, cénotes et eau turquoise de la péninsule du Yucatán… Tout est magnifique, y compris la faune particulièrement riche avec les iguanes, les coatis, les crocodiles, les flamants roses… Toutefois, nos standards de confort, d’hygiène et de sécurité ont été plus qu’ébranlés : pas d’eau potable au robinet, des familles qui s’entassent sans casque sur des scooters bringuebalants, des chevaux transportés dans des pick-up, des carcasses de viande vendues en pleine rue, les labours des champs à la force des bras… »

Les deux aventuriers retiennent cependant la gentillesse des habitants qui leur ont offert l’hospitalité et leur ont fait goûter des plats typiques : tacos, quesadillas, tequila mais aussi le pozole, sorte de soupe de porc ou de poulet, pimentée avec du maïs et servie avec de la salade et des radis dedans.

« 30 lettres ont été remises à leurs destinataires et nous continuons notre collecte et notre distribution. »

Après trois mois et demi de découverte au Mexique, supportant des températures jusqu’à 51°C qui donnent « l’impression de pédaler dans un four », les deux aventuriers admirent la lagune de Bacalar puis attaquent l’Amérique centrale en entrant au Guatemala. Début juillet, après une journée à gravir des côtes à 15 % « où on n’a pas d’autre choix que de pédaler sinon on recule ! », ils sont surpris par un séisme de magnitude 6. Plus de peur que de mal et pas de quoi freiner les ardeurs du couple.

« Nous avons grandi, rencontré, découvert… tantôt logeant dans des hôtels miteux ou dévorés par les moustiques sous la tente, tantôt invités dans de somptueuses villas au gré d’improbables rencontres. 30 lettres ont été remises à leurs destinataires et nous continuons notre collecte et notre distribution. » Depuis quelques jours, ils viennent d’arriver au Salvador. L’objectif reste, plus que jamais, d’atteindre Ushuaia, à la pointe de l’Amérique du Sud, à la force des mollets.

Aventure à suivre sur Polarsteps, « Lettres en selle, Canada-Argentine ».