Donald Trump a beau être en visite sur le territoire britannique, c’est bien le président américain qui a accueilli lundi 28 juillet Keir Starmer. Inversant les rôles, le premier attendait le second sur le perron de son complexe de golf de Turnberry, en Ecosse, et c’est le chef du gouvernement britannique qui a monté les marches pour aller serrer la main de son hôte. Le tout au son des cornemuses, qui résonnaient d’ailleurs toujours quand Donald Trump a commencé un échange impromptu avec la presse, habitué qu’il est des déclarations à la presse dans le bruit assourdissant des hélices d’Air Force One avant embarquement.

Lors de ce questions-réponses, ni prévu ni visiblement préparé, un journaliste a demandé au président américain s’il avait des conseils à donner à Londres sur la question migratoire et les traversées de la Manche. Starmer a dû lui expliquer de quoi on parlait, et l’Américain a alors dénoncé l’arrivée de «meurtriers et de dealeurs de drogue» au Royaume-Uni. Le Premier ministre britannique a écouté sans rien laisser paraître, même s’il n’a pas manqué de dire sa fierté d’avoir renvoyé «35 000» personnes sans titre de séjour depuis qu’il est arrivé au pouvoir, en juillet 2024.

Plutôt que de migrants, Keir Starmer voulait surtout parler commerce transatlantique et droits de douane en Ecosse, au lendemain de la rencontre entre la