DÉCRYPTAGE – Le succès de la trilogie La Femme de ménage de Freida McFadden, tout comme l’engouement suscité par les premiers romans d’Adèle Yon ou de Raphaël Quenard, masquent une baisse généralisée des ventes de livres.

On dit la saison estivale propice à la lecture. Les Français se ruent-ils pour autant en librairie se procurer leur livre de plage avant le grand départ en vacances ? À en croire les premiers chiffres obtenus par Le Figaro, les ventes de livres sont plutôt timides cet été. Sur les vingt-cinq premiers jours de juillet, elles ont diminué de 2 % en volume par rapport à la même période l’an passé, selon le Syndicat de la librairie française (SLF). D’après cet organisme, qui rassemble 800 librairies adhérentes, la hausse des prix pratiquée par les éditeurs a partiellement compensé le faible engouement des lecteurs : en valeur, les ventes de livres ont diminué de 0,2 % sur un an.

Ce mois de juillet en demi-teinte succède à un mois de juin funeste pour le marché du livre. Le mois dernier, les ventes d’ouvrages ont reculé de 8 % en volume et de 7 % en valeur sur un an, fragilisant les librairies les plus modestes. « Après l’arrêt de la période Covid, le marché du livre a connu une embellie…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.

Le Figaro

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous