Le propriétaire de ce beau spécimen a lancé un avis de recherche relayé par la commune de Morsang-sur-Orge, où il réside. Alors que de nombreux internautes lui ont fait part de leurs critiques ou de leurs peurs, il rappelle que le python est un animal non venimeux.
À Morsang-sur-Orge (Paris), depuis quatre ans, Vincent C. élève Naa, une femelle python royal, dans un vivarium fermé. Ce passionné d’animaux possède, entre autres, deux iguanes, des phasmes – ces insectes qui ressemblent à des bâtons, divers poissons et un chien. Tous les jours, il prend soin de son python, qu’il nourrit occasionnellement de souris congelées, jamais de proie vivante.
Mais dans la nuit de jeudi à vendredi, Naa a pris la poudre d’escampette. Impossible de la retrouver. Vincent a visiblement oublié de fermer le loquet. Il s’est alors inquiété et a posté un message sur le compte Facebook «Tu sais que je viens de Morsang-sur-Orge» : «Bonjour, mon python royal s’est échappé cette nuit de son vivarium.» De quoi alerter le voisinage.
«Le serpent peut mordre s’il se sent menacé»
Les réactions sont vite apparues en dessous de la publication de Vincent. C’est un florilège de commentaires affolés ou rageurs : «Vos voisins vont être ravis d’apprendre que vous aviez ça et qu’il s’est échappé» ; «Un python inoffensif !? Oui, un peu comme mon petit chat ? Espèce d’irresponsable» ; «Excusez-moi mais vous espérez quoi ? Que les gens essaient de l’approcher ? À part engendrer la panique».
La commune de Morsang-sur-Orge a très vite relayé le message de Vincent : «Un serpent s’est échappé. Taille : 1,80 m. Poids : environ 8 kg. Si vous le voyez, n’intervenez pas seul. Contactez immédiatement les pompiers ou le propriétaire. La police municipale peut, sur demande, intervenir pour inspecter vos jardins .». Si le propriétaire affirme haut et fort que son serpent n’est pas dangereux et ne s’attaquerait jamais à un humain, la mairie est plus nuancée : «Le serpent est inoffensif mais peut mordre s’il se sent menacé. Il n’est pas dangereux, ni venimeux .»
Les recherches se poursuivent. En attendant, Vincent ouvre l’œil dans les jardins de ses voisins. «Ça fait six ans que j’ai des serpents chez moi, je n’avais jusqu’à présent jamais eu aucun problème (…) Une dame nous a dit qu’elle avait vécu la même chose. Son serpent est réapparu quatre mois plus tard.», a-t-il confié au Parisien. Pas sûr que cela suffise à rasséréner le voisinage.