INFO LE FIGARO – La ministre demande à nouveau l’annulation de l’ordonnance de renvoi. Dans son viseur : la prescription, qui réduirait les poursuites à néant.

Renvoyée devant la justice depuis le 22 juillet pour recel d’abus de pouvoir et d’abus de confiance, corruption, trafic d’influence – charges qu’elle réfute avec la dernière énergie -, Rachida Dati continue son offensive procédurale afin de déjouer la perspective d’un procès.

La ministre a une nouvelle fois saisi, lundi, la chambre de l’instruction. La requête signée par l’un de ses avocats, Me Olivier Bluche, demande aux magistrats d’annuler l’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel (ORTC), ce qui entraînerait la réouverture des investigations. Au cœur de cette démarche : le cheval de bataille de la défense, autrement dit la cote fantôme du dossier. Et en ligne de mire, la prescription qui ferait s’effondrer l’accusation.

Mme Dati, devenue avocate début 2010, soutient que ses prestations au service de Renault de 2010 à 2012, pour un montant total de 900.000 euros, étaient réelles, quand les juges d’instruction, qui mettent en doute la matérialité de ses diligences, souhaitent…

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