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Rédaction JO

Publié le

28 juil. 2025 à 19h28

« Cette toile est énigmatique », répète Stéphan Serais, en cette mi-juillet 2025. Ce fonctionnaire à la retraite, bien connu dans le pays d’Argentan, dans l’Orne, raconte comment il a peint cette toile. « La Larme du Templier est une toile vraiment particulière. Sa naissance est énigmatique, je n’avais aucune intention de la réaliser. Je voulais peindre un paysage comme j’ai l’habitude d’en faire. Ça m’a secoué. Pendant un mois et demi après, j’ai été fatigué. Sa réalisation m’a totalement épuisé. »

« De violents acouphènes m’ont saisi du début à la fin de cette toile hermétique » raconte Stéphane Serais
La toile
Stéphan Serais (à droite ici avec le patron, Jean-Louis Boirel) expose actuellement sa toile La larme du templier au bar-restaurant le Relais, du Bourg Saint-Léonard, à Gouffern en Auge. ©Le Journal de l’Orne

Les paysages de Normandie sont source d’inspiration pour Stéphan Serais qui peint 5 à 6 toiles par mois.

Le 13 mai dernier, face à son chevalet, il se consacre à la réalisation d’un nouveau paysage qui ne va pas se dérouler comme pour les autres peintures qu’il effectue habituellement.

« En peignant ce petit paysage, j’écoutais un reportage sur Van Gogh. Le reportage a coupé pour laisser place à un autre sur un village de l’Aude que je ne connaissais absolument pas », explique le peintre.

« J’ai alors été totalement capté, hypnotisé. À partir de ce moment-là, je n’ai plus rien décidé ».

De violents acouphènes m’ont saisi du début à la fin de cette toile hermétique, comme si quelqu’un me parlait à l’oreille et me dictait ses intentions. Les acouphènes ont cessé le jour où j’ai apposé ma signature sur cette toile. »

Stéphan Serais, peintre

Le peintre Stéphan Serais, plusieurs fois primé

Peintre autodidacte, Stéphan Serais s’est lancé dans la peinture en 2003. Reconnu pour ses réalisations artistiques, il a reçu divers prix et médailles (médaille d’argent Arts Sciences Lettres, puis la médaille de vermeil, médaille d’honneur de la ville de Paris, médaille de la ville d’Argentan, 1re place au concours des peintres en extérieur de Putanges, 2e place au concours des peintres de Lassay-les-Châteaux, vainqueur dans la catégorie huile du concours de Bagnoles-de-l’Orne…).

En vacances en Bretagne « les acouphènes au repris à Léhon, et on a cessé à la sortie de l’abbaye »

Se sentant vidé, fatigué, après avoir peint cette toile de 130 x 97 cm…, Stéphan est parti en vacances une semaine à Dinan (Côtes-d’Armor) pour se régénérer.

« En visite à Léhon, commune au sud de Dinan, les acouphènes ont repris de plus belle », relate le peintre. « La porte de l’abbaye étant grande ouverte, dévoilant son baptistère, j’ai pénétré à l’intérieur de l’édifice médiéval, me suis dirigé vers les gisants se trouvant au bas des murs latéraux.

En levant la tête, j’ai aperçu à une hauteur de trois mètres environ une croix templière en relief surgissant de la maçonnerie au-dessus de chacun d’eux. Les acouphènes ont cessé quand je suis ressorti. »

« Tous les indices se trouvent sur cette toile »
Une écriture, trois langues différentes… qui décodera le message dissimulé dans la toile La Larme du Templier, de Stéphan Serais, du pays d’Argentan, dans l’Orne.
Une écriture, trois langues différentes… qui décodera le message dissimulé dans la toile La Larme du Templier, de Stéphan Serais, du pays d’Argentan, dans l’Orne. ©Le Journal de l’Orne

Selon l’artiste, cette toile parle, mais on ne l’entend pas, on la voit, mais ne la regarde pas. Pas assez pour décrypter le message qui se trouve en haut et à gauche.

« Tous les indices se trouvent sur cette toile. Une écriture, trois langues différentes dont une que je ne connaissais pas avant la réalisation de cette œuvre », assure-t-il.

« Je pense que le lieu est important. Beaucoup de personnes ont cherché, cherchent encore. Certains ont fait bonne route et sont tout près de la réponse », assure Stéphan Serais.

J’ai promis un resto au premier qui décodera le message et qui détaillera le chemin qu’il a parcouru pour atteindre le Graal ».

Stéphan Serais

« Cette toile n’est pas à vendre », elle est visible au Bourg-Saint-Léonard

Cette toile, qui a un message à passer, n’est pas à vendre. Elle est destinée à rester dans la collection personnelle du peintre. Elle est actuellement visible à Gouffern en Auge, au restaurant-bar Le Relais du Bourg-Saint-Léonard où Stéphane Serais expose quarante-quatre autres toiles.

« Certains esprits chagrins diront que j’ai inventé cette histoire pour la vendre plus cher. Non, elle n’est pas à vendre. Dans le message, le triangle n’a aucune consonance franc-maçonnique, il est formé de trois points géographiques au centre desquels se trouve un promontoire ombré ».

Avis aux amateurs : qui déchiffrera le message, toutes les informations sont dans la toile ?

La toile La Larme du templier est actuellement visible au restaurant-bar Le Relais, au Bourg-Saint-Léonard, à Gouffern en Auge
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Toile exposée au restaurant-bar Le Relais au Bourg Saint-Léonard (Gouffern en Auge), ouvert du lundi au vendredi de 7 h 30 à 19 h 30 – fermeture pour congés du 2 au 17 août.

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