Eren Uclertopragi, président de la fédération turque des sports automobiles, espère «faire revenir la Turquie dans le calendrier de la Formule 1 avec un accord permanent et à long terme».
Et si le Grand Prix de Turquie refaisait bientôt son apparition au calendrier de la F1 ? C’est en tout cas ce que désire Eren Uclertopragi, le président de la TOSFED (la fédération turque des sports automobiles) : «le gouvernement est fermement engagé à faire revenir la Turquie dans le calendrier de la Formule 1 avec un accord permanent et à long terme», a-t-il assuré.
Uclertopragi souhaite d’abord que l’Istanbul Park soit le premier choix de repli en cas d’annulation d’une course avant «d’obtenir une place sur le calendrier via un contrat à long terme». Le président de la TOSFED a précisé au média spécialisé Motorsport que «contrairement à la période de pandémie, nous ne voulons pas accueillir une course unique de remplacement», réitérant ses ambitions.
Un duel face à la candidature thaïlandaise en perspective
Eren Uclertopragi a évoqué d’autres arguments en sa faveur tout en réfutant un quelconque conflit avec les organisateurs d’un autre Grand Prix : «nous ne cherchons pas à entrer en concurrence avec un autre pays. La Turquie dispose toujours d’un circuit populaire et unique, d’une population de 85 millions d’habitants, d’un fort intérêt des jeunes pour le sport, d’un marché automobile de plus de 1,2 million de véhicules vendus chaque année, de nombreuses usines ou distributeurs des marques présentes en F1, ainsi qu’une position géopolitique stratégique».
Le potentiel futur Grand Prix de Turquie pourrait se tenir juste avant ou après celui d’Azerbaïdjan à Bakou afin de continuer sur la voie de la régionalisation du calendrier. Motorsport rappelle que «le principal concurrent pour une nouvelle course reste la Thaïlande, dont le gouvernement a engagé 1,2 milliard de dollars pour organiser un Grand Prix urbain à Bangkok à partir de 2028».