Énora Malagré.
Domine Jerome/ABACA
VIDÉO – Cette déclaration arrive peu après que le septuagénaire, accusé de viols et d’agressions sexuelles sur deux mineures, a assuré auprès du Parisien n’être «ni un terroriste, ni Fourniret».
«On parle beaucoup de cette personne aujourd’hui. Cette séquence était il y a plus de 12 ans», écrit Énora Malagré dans une publication, ce lundi 28 juillet. Dans l’extrait vidéo, elle apparaît sur le plateau de «Touche pas à mon poste», face à Jean-Luc Lahaye. Une remarque du chanteur mène à un échange tendu, ponctué par un commentaire : «Mais c’est bon, tu l’auras ta fessée ! (…) Ma petite chérie. Je vais te les croquer tes petites fesses.» Après s’être remise de sa surprise, la jeune femme lui répond sans hésiter. «Non merci, vous me dégoûtez. Le mec est vraiment pervers, c’est génial», déclare Énora Malagré.
Dans cette même publication Instagram, la femme de 45 ans révèle que l’hostilité de Jean-Luc Lahaye ne se limitait pas au plateau. «Il m’avait agressée très très violemment verbalement en coulisse après, et m’avait menacée physiquement», livre Énora Malagré. «Je ne m’étais pas du tout laissée faire et lui avais répondu avec virulence et du coup l’avais aussi menacée de lui en coller une…»
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Elle poursuit : «Ambiance ! Mais je m’étais sentie bien seule à l’époque… Si seule … Mais aujourd’hui nous sommes entendues (un peu plus ) et nous sommes nombreuses. N’hésitez pas à relayer. Je n’ai pas envie que nos petites sœurs, filles, nièces etc… Subissent ce genre de situations à nouveau. Il prétend qu’aucun collectif féministe ne l’arrêtera ? Moi, je suis sur ses côtes depuis 15 ans… Et si… On y arrivera.»
Dans un entretien accordé au Parisien ce lundi 28 juillet, Jean-Luc Lahaye en effet avait déclaré : «Aucun collectif féministe ne m’arrêtera. La scène, c’est toute ma vie, c’est mon oxygène. Et je n’ai jamais cédé au chantage et à la meute.» Après sa publication originale, Énora Malagré s’est exprimée via une story adressée à ses abonnés. «Je voulais vous remercier pour vos nombreux commentaires et très nombreux relais de la vidéo que j’ai postée hier, cette séquence que j’ai décidé de re-poster parce que le gars a fanfaronné, en disant qu’aucune association féministe ne l’arrêterait», relate-t-elle. «En l’occurrence, si, on va tout faire pour.»