Par

Margot Nicodème

Publié le

29 juil. 2025 à 16h47

« La fête va durer longtemps et elle se déroule à Lille, principale étape de l’Eurostar, reliant Bruxelles à Paris et Londres », commence El País, le quotidien espagnol le plus connu au monde. Le 19 juillet 2025, il a consacré un long article à la gloire de Lille (Nord), et plus spécifiquement à son festival Fiesta, dont « les célébrations se prolongent jusqu’au 9 novembre ». Un appel à venir visiter la flamboyante Capitale des Flandres, adressé à ses lecteurs, pour avoir la preuve formelle que « l’Europe du Nord n’est ni grisâtre, ni ennuyeuse« .

El País met à l’honneur Lille et « Fiesta », qui « regorge de clins d’œil à la culture hispanique »

El País met d’entrée notre ville en lumière, en la présentant comme « la seule en France à détenir le titre de métropole européenne, avec Paris et Strasbourg ». Un territoire, pour paraphraser, dont l’attractivité dépasse largement ses frontières régionales, pour atteindre nos voisins plus à l’est et au nord de l’Europe. L’article se focalise sur l’édition 2025 de lille3000, intitulée « Fiesta » et de toutes les expositions qui en découlent. Sans oublier de vanter la beauté du patrimoine lillois.

Le journaliste Carlos Pascual s’interroge sur l’origine du nom donné au festival cette année : « Fiesta », se pourrait-il qu’il soit inspiré du roman d’Ernest Hemingway Le soleil se lève aussi ? L’ouvrage a en partie pour cadre les vibrantes fêtes San Fermín, qui colorent chaque année la ville espagnole de Pampelune.

L’auteur de l’article se réjouit en tout cas que « Fiesta » « regorge de clins d’œil à l’esprit ludique et festif de la culture hispanique. Que ce soit à travers les expositions et les événements organisés dans ses musées, ses centres culturels, ou dans les rues et dans le rythme de la vie quotidienne » des habitants. Il mentionne, en premier, le palais des Beaux-Arts de Lille, « l’un des plus prestigieux musées français », et ses célébrations de la culture flamande, qui comprennent l’emprise espagnole sur les Flandres, aux XVIe et XVIIe siècles. 

À la Vieille Bourse, la grande sphère à miroirs est l’œuvre d’un artiste espagnol

À la Maison Folie Moulins à Wazemmes, c’est l’artiste sévillane Pilar Albarracín qui a conquis le cœur du journaliste. « À travers des vidéos, des objets et des performances, cette artiste s’attaque à des stéréotypes comme la tauromachie, le flamenco, les castagnettes… Elle étonne, provoque et, semble-t-il, est appréciée de tous. » Un détour par la Vieille Bourse, bien sûr, où est l’oeuvre du « poète du spectaculaire » SpY, cette grande sphère composée de nombreux miroirs. 

Enfin, les lecteurs d’El País sont aussi informés de la présence des surprenants Golden Monoliths rue Faidherbe, et des délices vendus aux Merveilleux de Fred et chez Méert. Et le rédacteur Carlos Pascual de conclure, sur une note sympathique : « Ceux qui pensent encore que le Nord est ennuyeux ont quelques mois pour participer à la ‘Fiesta’ de Lille… et peut-être changer d’avis. »

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