FIGAROVOX/TRIBUNE – Par-delà l’accord, néfaste pour l’Europe, conclu entre l’UE et les États-Unis, il est temps de penser aux moyens de bâtir notre propre puissance, estime
l’ancien premier ministre. Il dresse une série de mesures pour réinstaurer un rapport de force face à Trump.

Ancien premier ministre, Gabriel Attal est président du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale.

Dimanche, l’Union européenne a conclu un accord avec les États-Unis. Cet accord, peut-on s’en réjouir ? Non.

Non, parce qu’il n’a pour objet que de «limiter la casse» dans la guerre commerciale absurde enclenchée par les États-Unis. Ne faisons pas mine de le découvrir aujourd’hui : les discussions ont été engagées face à la menace américaine de droits de douane, dans une situation par nature déséquilibrée. Alors oui, il est impossible de se réjouir de cet accord.

Mais cessons de perdre du temps à vilipender tel ou tel. Personne ne peut affirmer avec certitude qu’il aurait obtenu mieux. Tout cela est du temps perdu qui nous éloigne de l’essentiel, car ce ne sont pas les personnes ou leurs capacités qui sont en cause, c’est la structure même de l’Europe. Trop fragile, trop faite de plus petits dénominateurs communs, trop pénalisée par la crainte de certains à l’idée de…

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