Les deux compagnies ont dit mardi tabler sur une finalisation de leur union début 2027.

Ce mariage raccorde le réseau de Norfolk Southern, concentré dans le tiers est du pays, à celui d’Union Pacific, qui couvre les deux autres tiers jusqu’à la côté pacifique.

L’ensemble comptera plus de 80.000 km de rails, répartis dans 43 Etats.

« Cette industrie souffre d’une contraction depuis deux décennies », a commenté le directeur général de Norfolk Southern, Mark George, lors de la conférence téléphonique.

La proportion de marchandises acheminées par rail est ainsi passé de plus de 14% à 6% entre 1998 et 2022, selon des chiffres du ministère américain des Transports.

« Nous avons abandonné des parts de marché aux camions, et ceci (la fusion) est un moyen de renverser cette tendance », a estimé Mark George.

L’entité fusionnée dépasserait le n°1 actuel du fret ferroviaire, BNSF, contrôlé par la holding de Warren Buffett, Berkshire Hathaway, depuis 2009.