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Rédaction La Presse de la Manche
Publié le
29 juil. 2025 à 12h50
Originaire de Lille (Nord), Justine Thery-Minardi a rejoint Cherbourg (Manche) en 2020 afin de se rapprocher de sa famille. Dès son plus jeune âge, cette jeune femme de 30 ans avait une idée précise de son avenir : se consacrer à l’art et au cinéma.
Son parcours universitaire en témoigne : option cinéma au lycée, une année de mise à niveau en arts appliqués (MANAA), trois années aux Beaux-Arts d’Annecy (Haute-Savoie), puis deux ans à l’École de recherche graphique (ERG) de Bruxelles.
Animatrice à la MJC de la Brèche
Animatrice socioculturelle, Justine travaille à la MJC de La Brèche et propose également des ateliers artistiques avec des structures locales, notamment des ateliers d’art-thérapie et d’écriture positive avec l’association Vivre son deuil, pour accompagner les personnes ayant perdu un proche.
La Cherbourgeoise s’est toujours sentie particulièrement sensible et réceptive au cinéma et à la vidéo. Cette passion, qu’elle poursuit en parallèle de son activité professionnelle, constitue pour elle un médium artistique à part entière, où se rencontrent l’art visuel et l’écriture. Ces deux dimensions nourrissent son message et façonnent l’émotion transmise au spectateur.
Curieuse et passionnée, Justine a visionné et analysé un grand nombre de films, explorant en profondeur les subtilités de cet art : scénario, esthétique, montage, technique de l’image… Au fil du temps, ses connaissances se sont enrichies, son regard s’est affiné, affirmant peu à peu sa maîtrise.
Ce qui la distingue, c’est son choix d’explorer aussi bien les outils numériques que le format argentique, notamment la pellicule Super 8. Dans le monde du cinéma amateur, le Super 8 évoque une nostalgie inimitable, un voyage dans le temps où les souvenirs prenaient vie sur des bobines argentiques.
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Contrairement au numérique, où l’on peut effacer et recommencer à l’infini, chaque seconde de pellicule Super 8 est précieuse. Les erreurs, les surexpositions, les flous deviennent partie intégrante de l’histoire racontée, conférant une authenticité que les filtres Instagram peinent à reproduire. Son grain chaleureux et son esthétique intemporelle apportent une touche vintage et poétique.
Réalisatrice de clips
L’artiste s’amuse d’ailleurs à superposer images numériques et pellicule, allant parfois jusqu’à gratter la surface pour obtenir des effets visuels inattendus. En tant que vidéaste, elle a notamment signé le premier clip « Fading Crown » du groupe Aside, mêlant des scènes filmées à Cherbourg en Super 8 et des extraits de vieux films.
Elle a également réalisé un clip pour l’association cherbourgeoise TKT, ainsi qu’une vidéo scénographique pour le collectif lesbien et queer parisien Dyketopia, sélectionnée pour l’un de leurs événements organisés à Berlin.
Ses créations sont imprégnées de ses valeurs humanistes, sociales et féministes, mais aussi d’un profond attachement à la nature, aux animaux, à l’onirisme, aux rêves, à l’inconscient et à la poésie. Grande amatrice de musique, Justine souhaite aujourd’hui mettre son style singulier au service de projets locaux, en collaborant avec des groupes ou des associations pour créer des clips, des contenus visuels ou des animations scéniques.
Si la rencontre humaine et artistique est au rendez-vous, elle saura s’adapter à vos envies et à votre énergie. Pour un visuel original qui révèle votre univers, ou pour accompagner vos musiques et vos événements, laissez-vous tenter par une collaboration avec Justine Thery-Minardi.
De notre correspondante Aurore VIGOUROUX
Plus d’infos à [email protected] ou la page Instagram Justine Thery-Minardi.
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