Dans le laboratoire de neurosciences cognitives et adaptatives de Strasbourg, plongées dans une salle noire, une quarantaine de souris ont été soumises, chaque jour pendant une heure, à une stimulation lumineuse à 40 hertz. Près de la moitié d’entre elles étaient atteintes d’une forme précoce d’Alzheimer. Résultat ? Après deux semaines, les souris malades avaient retrouvé une meilleure fluidité cérébrale et de meilleures capacités de mémoire.

« On a eu du mal à y croire, c’était trop beau pour être vrai, raconte Romain Goutagny, directeur de recherche au CNRS. Surtout, un mois plus…