Prix du mètre carré suffisamment abordable, rentabilité certaine… Cagnes-sur-Mer fait partie des belles affaires sur le littoral français. Elle se trouve dans le top 5 des meilleurs investissements sur la côte, selon une étude.
L’immobilier, c’est aussi une histoire d’opportunités. Savoir saisir les bonnes affaires et surtout, où les dénicher. Avec le baromètre de Maslow.immo partagé par nos confrères de Capital, on obtient quelques indices sur les coins à scruter. Grâce à ses données, l’entreprise spécialisée dans l’investissement locatif a publié une sélection des cinq villes du littoral pour les « petits budgets ».
Au-delà d’être relativement accessibles pour les ménages, ces communes côtières de l’Hexagone rapportent gros. En tous les cas plus qu’ailleurs, si vous placez votre bien en location. Les cinq stations balnéaires retenues se retrouvent toutes à moins de 5.000 euros le mètre carré, et permettent une rentabilité locative supérieure à 6% pour de la courte durée.
À Cagnes-sur-Mer, vous pouvez espérer un gros gain
Un petit groupe dans lequel nous retrouvons trois représentantes des Alpes-Maritimes et du Var. Pour le territoire maralpin, Cagnes-sur-Mer se démarque, malgré son tarif plus élevé que ses consœurs. Ici, le mètre carré est évalué à 4.800 euros. À titre d’exemple, notre baromètre exclusif précisait que la moyenne départementale était au 1er juillet de 5.960 euros.
Un peu plus onéreuses que les quatre autres, la municipalité azuréenne se rattrape avec un rendement plus intéressant. Estimé à 7,34% par an, celui-ci est calculé grâce aux loyers annuels divisés par le montant d’achat. Ainsi, un deux-pièces de 40 mètres carré s’y vend 190.000 euros.
Logique au vu des tarifs pratiqués sur la Côte d’Azur, Cagnes-sur-Mer est la seule citée pour les Alpes-Maritimes. Mais ses voisines du Var se distinguent. Portées par un coût du mètre carré suffisamment attractif, Fréjus (4.200 euros) et Hyères (4.300 euros) seraient de bonnes pioches.
Le Var profite de prix plus abordables
On peut espérer y obtenir un gain de 6,86% chaque année dans la première localité nommée, et 6,74% dans la seconde. On y débourse 168.000 euros (Fréjus) et 172.000 euros (Hyères) afin de devenir propriétaire d’un T2.
Des prix loin de ceux retrouvés en majorité dans les villes en bord de mer. Dans ces secteurs, un mètre carré vaut 4.888 euros selon SeLoger, contre 3.108 euros sur le reste du marché français. Trouver ce type de résidence semble donc loin d’être évident.
Surtout, le risque lié à l’investissement y paraît assez faible. En effet, la tension locative, le rapport entre la demande et l’offre, y est particulièrement forte. Ce qui est favorable aux bailleurs, car c’est l’assurance de ne jamais (ou presque) voir son logement inoccupé.