ANALYSE – Ursula von der Leyen s’est engagée dimanche pour le compte des grandes entreprises européennes, sans préciser ni la nature ni l’origine des investissements.

Cela a l’air d’une promesse non engageante de Bruxelles, mais c’est une menace de plus sur l’économie européenne. Dimanche soir, à l’issue d’une rencontre entre Donald Trump et Ursula von der Leyen en Écosse, le président américain a affirmé que l’Union européenne s’engageait à investir « 600 milliards de dollars supplémentaires (aux États-Unis, NDLR) » sur trois ans. Cela sous le regard approbateur de la présidente de la Commission européenne. Si ces investissements se concrétisent, ils s’ajouteront aux flux existants (plus de 100 milliards par an, selon la Maison-Blanche) et entraîneront un triplement des investissements directs réalisés par les entreprises européennes sur les trois prochaines années.

Les négociateurs des deux camps se sont bien gardés de préciser l’origine de ces investissements. Mais l’annonce, qui s’ajoutait à des droits de douane déséquilibrés, a immédiatement déclenché un tollé en France, partout sur l’échiquier politique et parmi les acteurs économiques. « C’est…

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Le Figaro

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