Ce n’était pas l’étape la plus « sexy » de ce Tour de France Femmes. Sur les 130 km qui séparent Saumur de Poitiers, peu d’échappées et de rebondissements en raison d’un parcours qui n’a pas posé trop de difficultés.
Si la chute de Demi Vollering, lundi 28 juillet 2025, lors de la troisième étape, a été commentée en long en large et en travers par les commentateurs Nicolas Geay et Laurent Jalabert sur France 2, une partie des commentaires a permis aux téléspectateurs de découvrir la Vienne et ses environs.
Trois lieux de Poitiers et ses environs décrits à l’antenne
À vingt kilomètres de l’arrivée, les caméras de la chaîne ont laissé continuer les cyclistes pour prendre un peu de hauteur. Depuis l’hélicoptère, une vue imprenable sur le château de Dissay. De quoi mettre en valeur l’architecture du lieu, ses douves et ses jardins.
Un « vaste complexe », décrit Sophie Jovillard, qui multiplie les services entre nuitée, restaurant gastronomique et spa. Quelques minutes plus tard, détour par l’église de Saint-Georges-lès-Baillargeaux. Si son style roman n’a pas laissé indifférent les commentateurs, pas un mot sur le cimetière qui entoure l’édifice.
La cathédrale emblème de la ville
Il fallait évidemment compter sur la parenthèse Futuroscope. Principal site touristique du département, le plus vieux parc d’attractions de France, inauguré en 1987, a forcément attiré l’œil des téléspectateurs à une dizaine de kilomètres de l’arrivée. Tout juste après avoir énuméré toutes ses attractions, notamment la récente Mission Bermudes et l’Aquascope, retour sur le Tour : les coureuses entrent à Poitiers.
Avant de zoomer sur la porte de Paris, encore en travaux, les caméras du service public se sont attardées sur l’inévitable cathédrale Saint-Pierre avec un magnifique plan sur le flanc du bâtiment. Idéal pour montrer la grandeur de l’édifice, bel exemple du style gothique angevin, et la place qu’elle occupe dans le centre-ville. À la fin de la séquence, la réalisation s’éternise, dans un plan panoramique, sur l’ensemble de la ville avec une vue imprenable sur les tours des Couronneries. Notre-Dame la Grande, le Palais de Poitiers, le baptistère ? Pas le temps de parler des trésors poitevins…
Une foule dispersée
Si l’image de la Vienne et des monuments historiques, qui ont ponctué le parcours, est flatteuse, surtout vue d’en haut, on cherche les foules venues assister à la fin de la course. Les boulevards Chasseigne et Bajon ont semblé anormalement vides. Même son de cloche à la sortie du Pont-Neuf, ce qui ne représente pas l’ambiance sur place.
C’est au niveau de l’arrivée que se sont massés les derniers Poitevins. Quelques gradins installés pour l’occasion ont permis aux badauds de voir Lorena Wiebes lever les bras suite à une belle victoire au sprint final. Résultat des courses, si certains téléspectateurs ont peut-être piqué du nez lors de l’étape assez monotone, ceux qui l’ont suivie de bout en bout ont pu admirer les paysages et monuments.
Une organisation dantesque
Un Tour de France, ça se prépare. Surtout pour une première chez les femmes. Les services de la Ville ont eu fort à faire pour aménager la partie de l’étape qui les concernait. Depuis octobre 2024, la mairie de Poitiers a pris en charge toute l’organisation de cette partie. Au total, près de mille cinq cents mètres de barrière ont été installés, notamment sur les boulevards et l’avenue John-Kennedy, en bout de course. L’étape s’est aussi bien déroulée en raison des presque cent signaleurs routiers, présents pour aiguiller les coureuses.