CRITIQUE – De sa plongée dans l’œuvre fondatrice de Bram Stoker, le réalisateur ne tire qu’une resucée du chef-d’œuvre de 1992 signé Coppola.
Quelques mois seulement après la sortie du Nosferatu de Robert Eggers (The Witch, The Northman), Luc Besson revient lui aussi dans les salles obscures pour proposer sa vision du mythe vampirique. Fièrement intitulé Dracula, son nouveau long-métrage, au confortable budget de 45 millions d’euros, retourne sur les origines du personnage créé par le romancier irlandais Bram Stoker. Le réalisateur de 66 ans a confié qu’il aurait eu cette idée sur le tournage de Dogman, alors qu’il dirigeait son nouveau comédien fétiche, Caleb Landry Jones.
Le film reprend fidèlement (à quelques exceptions près) l’histoire du roman épistolaire de Stoker, adapté au cinéma une trentaine de fois depuis sa sortie, en 1897. Le jeune Jonathan Harker vient conclure une affaire immobilière au plus profond de la Transylvanie avec le comte Dracula. Ce dernier, traumatisé par la mort de son épouse, Elisabeta, quatre cents ans plus tôt, s’est métamorphosé en vampire immortel. L’inconsolable et monstrueux amoureux n’a jamais…
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