Un rapport de la Cour des Comptes a été publié en ce début de semaine et il est particulièrement salé. Ce dernier concerne l’état des routes en Île-de-France. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation est délicate.

la sécurité routière des automobilistes. Qu’est-ce qui explique ce bilan ?

Cette situation délicate peut s’expliquer par plusieurs facteurs. Tout d’abord, le trafic très important chaque jour est une cause principale de cette situation. 20% du trafic sur l’ensemble des routes nationales non concédées de France utilisent ces routes.
Un autre facteur qui peut expliquer cette situation : un problème de données qui implique la DiRIF ne connait pas exactement l’âge des couches de roulement des routes. Si l’on en croit le rapport de la Cour des comptes, certaines routes peuvent avoir plus de 20 ans. Un constat qui s’applique également pour d’autres éléments comme les ponts ou encore la signalisation.

D’autres facteurs ont été pointé du doigt par le Cour des comptes. C’est notamment le cas de l’enveloppe alloué à l’entretien des routes qui est passé de la 1ère place à la 18eme place en l’espace de quelques années.
En d’autres termes, si le budget est assez équivalent, le coût des travaux est bien trop important par rapport à l’enveloppe que possède la DiRIF. C’est pourquoi la Cour des comptes affirme qu’il est nécessaire d’avoir une revalorisation du budget alloué à la DiRIF.

Le constat est clair : la DiRIF a accumulé un certain retard. L’organisme précise, en toute logique, régler les problèmes les plus graves au détriment de l’entretien quotidien.