RÉCIT – Les plateformes de jeux vidéo Steam et Itch.io font le grand ménage dans leur catalogue après avoir été mis sous pression par des organisations conservatrices. De nombreux joueurs dénoncent une «entrave» à leur liberté.
Il suffit de passer quelques secondes sur Steam, première plateforme de jeux vidéo au monde, pour voir défiler les titres choquants et les vidéos scabreuses. Dans l’onglet «nouveautés et tendance», qui s’affiche dès la première ouverture de l’application, sont proposés à l’achat trois jeux «réservés aux adultes». L’un d’eux, «Lucky Bastard» (Bâtard chanceux, en français), se présente comme un «roman visuel impitoyable» où le joueur «doit avancer seul dans une toile de sexe, de mensonges, de trahisons et de pouvoir». En réalité, le jeu met en scène des femmes virtuelles en 3D, semblables à des poupées gonflables, pratiquer toutes sortes d’actes sexuels. Rien n’est caché dans les vidéos de présentation, où l’on peut voir les parties intimes masculines et féminines entièrement modélisées – et ce, alors que Steam n’impose aucune vérification d’âge à ses utilisateurs.
«Lucky Bastard» n’est que la partie immergée d’un immense iceberg, que Steam, ainsi qu’une autre plateforme de jeux vidéo, itch.io…
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