Le dimanche 3 août 2025, à 22h40, la chaîne Arte diffuse un documentaire inédit sur le Crazy Horse, Un Cabaret nommé désir. Lova Moor, célèbre ancienne meneuse de revue du cabaret, se livre sans filtre sur ses années de danseuse… et revient également sur sa courte idylle avec Arnold Schwarzenegger. Télé-Loisirs, qui a pu voir le programme avant sa diffusion, vous dit tout.
Bienvenue au 12 avenue George-V à Paris, adresse de ce « temple du plaisir » ! Chaque année, le Crazy Horse attire plus de 100 000 spectateurs (dont les plus grandes célébrités), fascinés par le spectacle de corps dénudés. Benjamin Castaldi s’invitait même dans ce lieu mythique pour l’anniversaire de Cyril Hanouna lors d’une séquence inoubliable de l’émission Touche pas à mon poste. Créée il y a plus de soixante-dix ans, cette mythique salle rouge a surmonté les crises, entre numéros scandaleux, décès prématuré de son fondateur, Alain Bernardin, et critiques autour de ses artistes, qualifiées de femmes-objets. Ce passionnant documentaire nous plonge dans l’histoire de ce sulfureux boudoir où la place de la gent féminine ne cesse d’évoluer.
« C’est un bel homme », Lova Moor revient sur son histoire avec Arnold Schwarzenegger
Alain Bernardin rêvait d’un lieu nocturne où le corps de la femme serait célébré. Parmi ses muses, Lova Moor, qu’il ira jusqu’à mettre en scène dans un film consacré à son cabaret et qu’il présentera au festival de Cannes en 1977. Cette même année, la meneuse de revue crée la sensation en étant très proche d’une future star américaine, Arnold Schwarzenegger. « Il était raide dingue de moi. Il était fou d’amour », se rappelle-t-elle avec humour dans ce documentaire diffusé sur Arte : « Et puis, c’est un bel homme, avec les muscles, mais moi, je ne suis pas allée plus loin. J’aurais pu, mais ça s’est arrêté là« . En réalité, Lova Moor était sous le charme d’un autre homme, le fondateur du Crazy Horse, avec qui elle connaîtra une belle histoire jusqu’à son suicide, en 1994.
Quelles stars sont passées par le Crazy Horse ?
La transformation du cabaret intervient avec l’arrivée de la nouvelle directrice générale chargée de la création et des marques, Andrée Deissenberg. Elle ouvre alors ses portes à des stars comme Pamela Anderson et Dita Von Teese, malgré des jalousies en coulisses. « Il y a des danseuses qui étaient très enthousiastes, d’autres qui m’ont dit : ‘On part’. C’était un changement très profond », révèle-t-elle. Mais pas assez pour modifier les critères de sélection des artistes.