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Publié le 29/07/2025 23:13

Mis à jour le 29/07/2025 23:13

Temps de lecture : 2min – vidéo : 1min

Guerre dans la bande de Gaza : le Royaume-Uni devrait reconnaître l'État de Palestine

Guerre dans la bande de Gaza : le Royaume-Uni devrait reconnaître l’État de Palestine
(franceinfo)

1min

Le Royaume-Uni pourrait emboîter le pas à la France et devenir le deuxième pays du G7 à reconnaître l’État de Palestine, comme l’a annoncé le Premier ministre Keir Starmer, en fin de journée mardi 29 juillet. L’annonce ne prendra pas effet si Israel prend certains engagements, a-t-il précisé. 

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité. 

Une déclaration aussi forte qu’inattendue. Au sortir d’une réunion extraordinaire de son cabinet, mardi 29 juillet, Keir Starmer a pris la parole au sujet du conflit israélo-palestinien. Le premier ministre britannique met la pression sur l’État hébreu. « Le Royaume-Uni reconnaîtra l’État de Palestine en septembre, avant l’Assemblée générale des Nations unies, à moins que le gouvernement israélien ne prenne des mesures substantielles pour mettre fin à la situation terrible à Gaza, autorise une aide humanitaire de l’ONU, accepte un cessez-le-feu, qu’il soit clair sur le fait qu’il n’y ait pas d’annexion de la Cisjordanie et s’engage dans un processus de paix à long terme qui mènera à une solution à deux États », a-t-il déclaré.

Cinq jours après la France, le Royaume-Uni semble donc prêt à lui emboîter le pas en reconnaissant l’État de Palestine. Une satisfaction pour le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barreau. « Le Royaume-Uni se joint aujourd’hui à l’élan créé par la France pour la reconnaissance de l’État de Palestine. Ensemble, par cette décision capitale et nos efforts conjugués, nous enrayons le cycle infini de la violence et rouvrons la perspective de la paix dans la région », a-t-il fait savoir.

Une réaction depuis New York (États-Unis) où se tient actuellement une conférence des Nations Unies organisée sous la présidence conjointe de la France et de l’Arabie Saoudite. L’objectif : tenter de créer les conditions d’une paix durable en Cisjordanie. 125 pays sont représentés. Les États-Unis et Israël manquent toutefois à l’appel. L’État hébreu a déclaré rejeter l’annonce de Keir Starmer.